Les cas de variole du singe en Ontario triplent en deux semaines, dépassant les 100 cas
Le nombre de cas de variole du singe confirmés en laboratoire en Ontario a triplé au cours des deux dernières semaines, ce qui reflète probablement une plus grande importance accordée à la surveillance et aux tests, alors que les chiffres de l’infection mondiale augmentent.
Santé publique Ontario indique qu’il y a maintenant 101 cas confirmés de Monkeypox dans la province, contre 33 le 22 juin, dont 85 à Toronto et tous chez les hommes.
Les autres cas confirmés se trouvent à Ottawa (4), Halton (2), Middlesex-London (2) et dans huit autres unités de santé publique dont Hamilton, Durham et Simcoe-Muskoka avec un cas chacune.
Il y a huit autres cas probables dans la province qui font toujours l’objet d’une enquête.
Bien que tout le monde puisse contracter et propager le virus de la variole du singe, la récente épidémie en Europe et en Amérique du Nord a connu une propagation importante chez les gays, les bisexuels et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Les directives fédérales indiquent que le vaccin contre la variole est le plus efficace s’il est administré dans les quatre jours suivant l’exposition à un cas, mais il peut être utile s’il est administré jusqu’à 14 jours après l’exposition.
La variole du singe se propage généralement par un contact étroit et soutenu entre des personnes qui respirent, parlent, toussent ou éternuent.
Elle peut également se propager par contact de peau à peau avec des éruptions cutanées ou des fluides corporels et peut également rester sur des articles tels que des vêtements ou des draps de lit qui ont été en contact avec une personne infectée.
Les symptômes peuvent se manifester entre cinq et 21 jours après l’exposition.
Selon Santé publique Ontario, les symptômes les plus courants observés sont une éruption cutanée visible (76,2 % des cas), de la fièvre (56,4 % des cas), des ganglions lymphatiques enflés (54,5 % des cas) et des lésions orales/génitales (51 % des cas).
Les recherches en cours indiquent que même les tests les plus répandus ne détecteront pas les cas d’infection par le Monkeypox, comme dans le cas du SRAS-COV-2.
Une étude belge qui vient d’être soumise à examen mardi a révélé que trois des 224 hommes testés pour la variole du singe ont donné un résultat positif alors qu’ils ne présentaient aucun symptôme discernable.
« Il est possible que dans l’épidémie actuelle, dans des contextes non endémiques, le portage asymptomatique joue un rôle plus important dans la transmission du virus », ont écrit les auteurs de l’étude.
Fin juin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré avoir connaissance de 3 413 cas confirmés du virus dans le monde.
L’Agence de la santé publique du Canada dit avoir connaissance de 300 cas à travers le pays, dont 211 au Québec.