Enquête sur une fusillade en Nouvelle-Écosse : Un agent de la GRC dit qu’il ne regrette rien
Une haute responsable de la GRC en Nouvelle-Écosse déclare qu’elle ne regrette pas qu’une alerte d’urgence n’ait pas été envoyée pendant le carnage de 13 heures d’un tueur en 2020, affirmant que cela aurait entraîné la mort d’autres policiers.
Lia Scanlan a déclaré en février aux membres de la commission d’enquête sur les accidents de masse qui a enquêté sur le meurtre de 22 personnes qu’elle était « heureuse » qu’il n’y ait pas eu d’alerte à l’échelle de la province au sujet d’un tireur conduisant une réplique de voiture de police.
Une transcription de son interview a été rendue publique aujourd’hui, lors des audiences publiques sur la tragédie des 18-19 avril 2020.
Scanlan dit que dans des endroits ruraux comme Portapique, N.-É., où la tuerie a commencé, « les gens s’occupent d’eux-mêmes », ajoutant que si le public avait su que le tireur était habillé comme un agent de la GRC, cette information aurait mis les membres de la GRC en danger.
Le chef de la police de Truro (N.-É.), Dave MacNeil, a toutefois déclaré à la commission d’enquête lundi que l’avertissement « Alerte prête » – qui aurait été diffusé à la radio, à la télévision et sur les téléphones intelligents – aurait dû être émis par la GRC.
La GRC a plutôt utilisé les médias sociaux pour fournir des mises à jour aux Néo-Écossais au sujet du tireur actif, une décision qui a été critiquée par les familles de certaines des victimes.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 7 juin 2022.
Ce reportage a été réalisé avec l’aide financière de la bourse Meta et Canadian Press News Fellowship.