Des armes imprimées en 3-D introduites en contrebande au Canada et saisies en C.-B.
Les agents frontaliers signalent que des armes dites « fantômes » fabriquées à partir de pièces imprimées en 3D ont été saisies dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, après que des livraisons internationales ont été interceptées dans les centres de courrier de Vancouver et de Toronto.
L’Agence des services frontaliers du Canada indique dans un communiqué que des agents ont exécuté un mandat de perquisition à West Kelowna le 27 avril en rapport avec les pièces d’armes à feu de contrebande et ont découvert une machine d’impression 3D en train d’imprimer une carcasse d’arme de poing.
L’agence indique que six cadres d’armes de poing terminés, tous sans numéro de série, ont été saisis sur la propriété.
L’ASFC affirme avoir fouillé une propriété à Lumby, en Colombie-Britannique, le lendemain et avoir saisi une arme de poing 9 mm chargée sans numéro de série, neuf armes d’épaule sans restriction, un couteau interdit, un pistolet paralysant et quatre cartouches de munitions.
Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, déclare dans un communiqué que les « armes fantômes », qui n’ont pas de numéro de série, constituent un « risque sérieux » car elles sont faciles à fabriquer et difficiles à tracer.
L’agence indique que deux hommes arrêtés lors des raids ont été libérés en attendant une enquête plus approfondie.
La contrebande d’armes à feu au Canada est passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 000 $.