Santé Canada signale une augmentation des appels aux centres antipoison concernant l’utilisation de l’ivermectine
TORONTO — Santé Canada rappelle aux Canadiens que l’ivermectine ne doit pas être utilisée pour traiter ou prévenir le COVID-19, après que les centres antipoison ont constaté une augmentation du nombre de rapports concernant ce médicament antiparasitaire au cours des mois d’été.
Dans une mise à jour d’un avertissement sur son site, Santé Canada a déclaré que l’ivermectine a été autorisée pour l’usage humain comme médicament sur ordonnance pour traiter les infections par des vers parasites. Son utilisation contre le COVID-19 n’a pas été autorisée.
« Il n’y a pas de preuve que l’ivermectine soit efficace pour prévenir ou traiter le COVID-19, et elle n’est pas autorisée pour cet usage », a déclaré Santé Canada.
« Santé Canada n’a reçu aucune présentation de médicament ni aucune demande d’essai clinique concernant l’ivermectine pour la prévention ou le traitement du COVID-19. »
Le ministère a ajouté que les médicaments d’ordonnance ne doivent être pris que sur les conseils et sous la supervision d’un professionnel de la santé.
Santé Canada s’est opposé à la prise d’ivermectine pour traiter le COVID-19 en août après avoir reçu des rapports indiquant que des personnes utilisaient de l’ivermectine vétérinaire pour traiter et prévenir le COVID.
L’ivermectine vétérinaire est approuvée pour une utilisation chez les animaux afin de prévenir certaines maladies du ver du cœur et d’autres parasites, mais elle peut être dangereuse pour les humains, surtout si elle est prise à fortes doses, a déclaré Santé Canada.
Les effets secondaires de la prise d’ivermectine vétérinaire peuvent inclure des vomissements, de la diarrhée, de l’hypotension, des réactions allergiques et la mort dans les cas graves, a déclaré Santé Canada.
« Les Canadiens ne devraient jamais consommer de produits de santé destinés aux animaux en raison des risques potentiels graves pour la santé, notamment les crises, le coma et même la mort. »
Les scientifiques mettent en garde contre la prise d’ivermectine pour le COVID-19 depuis .