Les infirmières sont plus susceptibles d’arrêter de fumer au cours des trois prochaines années : enquête
Alors que la plupart des provinces du pays souffrent d’une pénurie d’infirmières, une nouvelle étude révèle que la situation pourrait encore s’aggraver, une infirmière sur quatre prévoyant de démissionner au cours des trois prochaines années.
Une nouvelle enquête publiée par Statistique Canada montre que 95 % des travailleurs de la santé estiment que la pandémie a eu un impact sur leur santé mentale et a ajouté du stress à leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Pendant la pandémie, les travailleurs de la santé ont dû faire face à des heures de travail prolongées, à une diminution des vacances et à des changements dans la méthode de prestation des soins. Au cours de la quatrième vague de la pandémie, entre septembre et novembre 2021, période à laquelle l’enquête a été menée, de nombreux travailleurs de la santé ont cherché à quitter leur emploi ou à démissionner en raison du stress lié à leur travail ou de préoccupations concernant leur santé mentale.
C’était particulièrement le cas des infirmières.
Parmi les travailleurs de la santé qui n’avaient pas l’intention de prendre leur retraite au moment de l’enquête, les infirmières étaient les plus susceptibles de dire qu’elles voulaient changer d’emploi. Près d’un infirmier sur quatre (24,4 %) prévoyait de changer d’emploi ou de quitter son emploi au cours des trois prochaines années.
Parmi ceux qui ne prenaient pas leur retraite, le stress professionnel ou l’épuisement professionnel étaient les raisons les plus courantes pour lesquelles ils envisageaient de changer d’emploi.
SANTÉ MENTALE
Les risques accrus pour la santé liés à l’exposition au COVID-19 dans les établissements de santé, l’augmentation de l’afflux de patients entraînant de lourdes charges de travail, le manque de personnel et la nécessité de porter des équipements de protection individuelle pendant de longues périodes sont quelques-uns des défis qui ont eu un impact sur la santé mentale des travailleurs de la santé pendant la pandémie.
Selon le rapport, 46,4 % des médecins et 52,4 % des infirmières ont déclaré que leur santé mentale était » un peu plus mauvaise maintenant » ou » beaucoup plus mauvaise maintenant » qu’avant la pandémie