L’argent est le principal facteur de stress des Canadiens dans un contexte d’inflation élevée, selon un sondage
Selon un nouveau sondage, les Canadiens se sentent stressés par l’inflation galopante, en particulier par la hausse des prix des produits alimentaires.
L’enquête FP Canada Financial Stress Index indique que 38 % des répondants citent l’argent comme étant la principale source de stress pour la cinquième fois en huit ans, soit près de deux fois plus que la santé personnelle, le travail ou les relations.
Plus des deux tiers des Canadiens affirment que la hausse des prix des produits d’épicerie a un impact direct sur leur stress financier ; 56 % disent la même chose de la flambée des prix de l’essence, suivie de près par l’impact de l’inflation sur le coût des biens et services.
Une personne sur trois affirme que le stress financier entraîne l’anxiété, la dépression ou des problèmes de santé mentale, tandis que 39 % déclarent avoir moins d’espoir dans leur avenir financier qu’il y a un an.
Le sondage mené par Léger auprès de 2 001 Canadiens a également révélé que 45 % des Canadiens âgés de 18 à 34 ans affirment que le stress financier nuit à leur santé mentale, comparativement à 31 % des Canadiens de 35 ans et plus qui partagent cette opinion.
La majorité des répondants (58 %) affirment que la pandémie a contribué au stress financier, contre 45 % en 2021, tandis que 39 % ont moins d’espoir dans leur avenir financier qu’il y a un an.
« Il n’y a pas moyen d’y échapper – la combinaison de la pandémie prolongée, de l’inflation record et du coût croissant de tout, d’un prêt hypothécaire à un sac de lait, stresse les Canadiens « , a déclaré Kelly Ho, planificateur financier agréé et associé de DLD Financial Group Ltd. à Vancouver, en Colombie-Britannique.
Le sondage a également révélé qu’un plus grand nombre de répondants (44 %) disent qu’ils surveillent davantage leurs dépenses que l’an dernier et 37 % disent qu’ils ont économisé davantage d’argent.
L’enquête en ligne a été réalisée entre le 12 et le 20 avril par le panel en ligne de Léger. L’organisme professionnel de l’industrie des sondages, le Conseil canadien de la recherche et des études, affirme qu’il est impossible d’attribuer une marge d’erreur aux sondages en ligne.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 7 juin 2022.