La présidente des Verts démissionne, affirmant que son « optimisme est mort ».
La présidente du Parti vert du Canada a démissionné, déclarant dans une lettre aux membres que son « optimisme s’est éteint » dans le contexte de la crise actuelle du parti.
La Presse canadienne a obtenu une lettre de Lorraine Rekmans, qui écrit qu’elle ne peut plus servir car « il n’y a pas de vision pour un avenir meilleur, mais seulement un effort pour regarder en arrière et régler de vieux comptes, pendant que la planète brûle. »
Rekmans écrit qu’elle a été marginalisée, insultée et dénigrée par les candidats à la direction du parti et qu’elle ne voit pas comment continuer à être présidente quand l’un d’entre eux sera le principal porte-parole du parti.
Quatre des six candidats à la direction du parti, ainsi que le député vert Mike Morrice, ont récemment publié une déclaration commune pour condamner le mauvais traitement réservé à la chef intérimaire Amita Kuttner – qui est transgenre et non binaire – lors d’un événement Zoom du parti, bien qu’ils aient félicité Rekmans pour ses excuses immédiates.
Les Verts ont lancé un concours de leadership cet été pour trouver un remplaçant à Annamie Paul, qui a démissionné après un résultat décevant pour le parti lors des élections de 2021.
Son mandat a été marqué par des conflits internes et elle a accusé certains membres du parti de racisme et de sexisme.
La candidate à la direction Sarah Gabrielle Baron, qui n’a pas signé la déclaration commune, affirme que les affaires du parti doivent être traitées en interne.
Les cinq autres candidats n’ont pas pu être joints immédiatement pour un commentaire.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 10 septembre 2022.