Fusillade en Nouvelle-Écosse : Témoignage sur l’ingérence politique présumée
Le Comité de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes doit se réunir aujourd’hui pour discuter des allégations d’ingérence politique dans la fusillade de masse de 2020 en Nouvelle-Écosse.
Sept personnes doivent comparaître devant le comité mardi, dont le sous-ministre de la Justice et sous-procureur général du Canada, François Daigle, le surintendant principal de la GRC de la Nouvelle-Écosse et enquêteur principal, Darren Campbell, et Lia Scanlan, directrice des communications stratégiques.
Campbell et Scanlan ont tous deux porté des accusations d’ingérence politique dans l’enquête sur la fusillade de masse, qui a fait 22 morts en avril 2020. Ils affirment que des responsables ont fait pression sur la police pour qu’elle divulgue des détails sur les armes du tireur, après la fusillade, dans le but de promouvoir une nouvelle législation sur les armes à feu.
Dans le cadre de la Mass Casualty Commission – une enquête publique indépendante en cours créée pour examiner le saccage de 13 heures – des documents ont été publiés montrant que Campbell avait des notes manuscrites d’une réunion avec la commissaire de la GRC Brenda Lucki dans les jours qui ont suivi la fusillade. Ces notes indiquent que Lucki avait assuré le ministre de la Protection civile Bill Blair et le bureau du Premier ministre que la GRC publierait des informations sur les armes à feu du tireur.
Blair et Lucki ont tous deux nié à plusieurs reprises avoir fait pression sur la GRC ou s’être ingérés dans l’enquête. Lucki a déclaré au Comité de la sécurité publique et nationale en juillet qu’il s’agissait d’un » malentendu » lors de la réunion.
Avec des fichiers de Rachel Aiello de actualitescanada.com.