Enquête sur la Loi sur les urgences : Le maire d’Ottawa et la police témoignent
Le directeur municipal d’Ottawa, Steve Kanellakos, affirme que la ville s’attendait à ce que les manifestants du « Convoi de la liberté » ne restent que peu de temps lorsqu’ils sont arrivés à la fin du mois de janvier, d’après les informations qu’elle recevait de la police d’Ottawa.
La commission d’enquête sur l’utilisation par le gouvernement fédéral de la loi sur les urgences entend aujourd’hui le témoignage de plusieurs hauts fonctionnaires d’Ottawa, à commencer par M. Kanellakos.
La commission examine les circonstances qui ont conduit à la déclaration d’urgence et les mesures prises pour y faire face.
Kanellakos dit que le rôle de la ville était de soutenir la police d’Ottawa tout au long des manifestations.
Il a dit que la ville ne pouvait pas décider indépendamment de fermer certaines rues avant et pendant le convoi parce que la police dirigeait la réponse.
Le gouvernement libéral fédéral a déclaré l’urgence en vertu de la loi le 14 février, accordant des pouvoirs temporaires extraordinaires à la police après près de trois semaines de manifestations qui ont bloqué le centre-ville.
Kanellakos a déclaré que la ville avait des sociétés de remorquage qui étaient *contractuellement obligées* de répondre à l’appel de la ville.
« Quelles mesures la ville a-t-elle prises pour faire respecter ces contrats, le cas échéant ? » L’avocat de la POEC demande.
SK cite des difficultés, dit que la ville « regardait les contrats pour commencer à prendre des mesures ».
– Rachel Aiello (@rachaiello) 17 octobre 2022
K : le règlement fonctionnait en accord avec l’OPS. Trop dangereux dans la zone rouge. Dans les zones en dehors de la zone rouge, le règlement fonctionnait toujours / billetterie.
– Judy Trinh (@judyatrinh) 17 octobre 2022
Ce reportage de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 17 octobre 2022.