L’extension des avantages du COVID-19 en cas de pandémie coûtera 873 millions de dollars au gouvernement fédéral : PBO
OTTAWA — La prolongation des prestations de maladie et de soignant jusqu’au printemps prochain – comme le propose le projet de loi C-2 – coûtera au gouvernement environ 873,6 millions de dollars, selon le Parlementaire Le directeur du budget (DPB) l’estime.
Les nouveaux rapports d’évaluation des coûts publiés mardi indiquent que la prolongation de la prestation de maladie pour rétablissement du Canada (PMRC) de 28 semaines, ou jusqu’au 7 mai 2022, et l’augmentation de la période de réclamation de quatre à six semaines coûteraient 507 millions de dollars.
Entre-temps, la prolongation de la Prestation de rétablissement pour aidants naturels (PRAS) pour la même période et l’augmentation de la période de prestations de 42 à 44 semaines coûteront 366,6 millions de dollars.
La semaine dernière, la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland a officiellement présenté le nouveau projet de loi sur l’aide « ciblée » en cas de pandémie, prolongeant certaines prestations et en réorganisant d’autres.
Mme Freeland a déclaré qu’elle espérait que ce serait la dernière série de prolongations.
« Je considère cette législation comme la dernière étape de nos programmes de soutien COVID-19. C’est ce que j’espère vraiment et je crois vraiment que c’est le dernier pivot », a-t-elle déclaré le 24 novembre.
Les membres du Parlement ont commencé à débattre de la proposition de loi – les libéraux espèrent qu’elle sera adoptée avant que la Chambre ne se lève pour les vacances, le 17 décembre.
Le DPB a également calculé le coût de l’aide prévue par le nouveau Programme de relance du tourisme et de l’hôtellerie et le Programme de relance des entreprises les plus touchées.
Le bureau prévoit que 676 millions de dollars de subventions supplémentaires seront versés en plus de ceux déjà approuvés. Sur ce montant, 134 millions de dollars devraient être versés dans le cadre du programme de relance du tourisme et de l’hôtellerie et 542 millions de dollars dans le cadre du programme de relance des entreprises les plus touchées.
« Avec cette prolongation, nous nous attendons à ce que le coût brut de la [Canada Emergency Rent Subsidy] soit de 8,3 milliards de dollars. Cela représente un coût net pour le gouvernement fédéral de 7,2 milliards de dollars après comptabilisation des recouvrements d’impôt sur les sociétés », peut-on lire dans le rapport.
Le CRSB fournit un soutien au revenu aux employés et aux travailleurs indépendants canadiens qui sont incapables de travailler parce qu’ils sont malades du COVID-19 ou doivent s’auto-isoler. Les demandeurs admissibles peuvent recevoir 500 $ pour une période d’une semaine.
Le CRCB fournit un soutien du revenu aux employés et aux travailleurs indépendants canadiens qui sont incapables de travailler parce qu’ils prennent soin d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un membre de la famille qui a besoin de soins supervisés. Les demandeurs admissibles peuvent recevoir 500 $ pour une période d’une semaine.
Le Programme de relance du tourisme et de l’hôtellerie s’applique aux hôtels, aux voyagistes, aux agences de voyage et aux restaurants, avec un taux de subvention pouvant atteindre 75 %, tandis que le Programme de relance des entreprises les plus durement touchées s’applique aux autres entreprises qui ont subi des » pertes importantes « , avec un taux de subvention pouvant atteindre 50 %.
Pour bénéficier du premier programme, les entreprises doivent justifier d’une perte de revenus d’au moins 40 % sur 12 mois et d’une baisse de revenus du même montant sur le mois en cours. Pour le second, les entreprises doivent afficher une perte de revenus sur 12 mois d’au moins 50 pour cent et une baisse de revenus du même montant sur le mois en cours.
Le gouvernement propose également une prestation de lock-out pour les travailleurs canadiens, en remplacement de la populaire prestation d’intervention du Canada. Cette prestation s’adresse à ceux dont le travail est directement touché par les lockdowns et fournirait une prestation de 300 $ par semaine. Le DPB n’a pas calculé le coût individuel de ce programme.