Kenney mis à l’écart parce qu’il n’était pas assez « extrême », c’est troublant : ministre libéral
Un ministre libéral de l’Alberta affirme que Jason Kenney est le dernier chef conservateur à être évincé par les partisans du parti parce qu’il n’est pas assez « extrême ».
Le ministre fédéral du Tourisme, Randy Boissonnault, un député d’Edmonton, réagissait à la décision de M. Kenney de démissionner de son poste de premier ministre et de chef du Parti conservateur uni après avoir remporté de justesse une révision du leadership avec un peu plus de 51 % des voix.
Boissonnault dit qu’il n’était pas d’accord avec Kenney sur de nombreux sujets, mais qu’il semble que l’ancien ministre conservateur fédéral ait été poussé vers la sortie parce qu’il n’était pas assez extrême sur des mesures comme les restrictions COVID-19.
Il ajoute qu’un sort similaire a été réservé à l’ancien chef conservateur Erin O’Toole et à Ed Fast, qui a démissionné mercredi de son poste de critique des finances du parti après avoir critiqué publiquement la proposition du candidat à la direction Pierre Poilievre de congédier le gouverneur de la Banque du Canada.
Fast est également co-président de la campagne à la direction de Jean Charest, et dit qu’il ne regrette pas ses remarques.
Il dit qu’il s’est senti obligé de garder le silence sur les attaques de Poilievre contre la banque centrale et que sa démission est le résultat d’une décision commune avec la chef intérimaire Candice Bergen, selon laquelle sa position de critique des finances était devenue « intenable ».
Ce rapport de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 19 mai 2022.