Le candidat à la direction du Parti conservateur, Dalton, dit qu’il connaît sa réalité politique.
OTTAWA — Un député d’arrière-ban qui s’est lancé dans la course à la direction du Parti conservateur en promettant de déclencher une enquête sur la pandémie de COVID-19 dit qu’il est conscient des « réalités politiques » auxquelles il est confronté.
Marc Dalton, un représentant à deux mandats de la Colombie-Britannique, qui est Métis et parle français, dit qu’il s’est inscrit à la course parce qu’il sentait que c’était ce qu’il devait faire.
« Je n’ai pas 300 000 $ en poche en ce moment « , a-t-il dit, faisant référence aux frais que les candidats doivent payer pour participer au concours.
« Cela peut venir. J’espère qu’ils viendront. »
Avant de devenir député, Dalton était un député libéral en Colombie-Britannique. Il dit qu’il prend des risques politiques et que le simple fait de présenter son nom « demande du courage ».
« Ce n’est pas nécessairement le favori qui gagne « , a-t-il dit à propos du système de vote préférentiel, que le parti utilise pour choisir ses chefs.
« C’est le deuxième et le troisième choix ».
Dalton a annoncé sa candidature dans une courte vidéo postée sur les médias sociaux où il apparaissait devant une image de la chambre de la Chambre des communes comme toile de fond.
Il est le quatrième député à entrer dans la course, après Pierre Poilievre, Leslyn Lewis et Scott Aitchison.
Dans sa vidéo de lancement, Dalton – qui se présente avec le slogan » Un meilleur Canada. Ensemble » – promet de déclencher une enquête nationale sur la pandémie de COVID-19 pour examiner les dépenses et ce qu’il appelle les mesures « coercitives » utilisées par le gouvernement pour faire vacciner les gens.
Il a également déclaré que l’enquête examinerait ce que le gouvernement savait sur ce qu’il a appelé les blessures liées aux vaccins.
Les experts de la santé du monde entier affirment que les vaccins contre le nouveau coronavirus sont sûrs et constituent l’outil le plus efficace pour prévenir les hospitalisations.
Santé Canada affirme que des effets secondaires indésirables peuvent se produire, mais qu’ils sont rares. Il publie régulièrement des données sur la question et indique que sur les plus de 81 millions de doses administrées à ce jour, environ 8 600 cas d’effets secondaires pouvant être considérés comme graves ont été signalés.
Dalton dit que les préoccupations concernant les effets indésirables ont été portées à son attention par des personnes de la communauté et qu’un membre de sa famille a eu une mauvaise expérience.
Dalton dit qu’il a eu des effets secondaires, y compris des difficultés à marcher, après sa première dose. Il a reçu sa deuxième dose mais a choisi de ne pas recevoir de rappel.
« J’ai eu assez de conséquences », a-t-il dit.
Le député dit qu’il n’est pas opposé à la vaccination et ne veut pas promouvoir l’hésitation à se faire vacciner. Il dit que des problèmes auto-immuns existent dans sa famille et qu’il avait des inquiétudes quant à la vaccination, il a donc consulté son médecin, qui lui a recommandé de se faire vacciner.
La pandémie de COVID-19 est très présente dans les campagnes des autres candidats. Poilievre s’est fait le champion de la fin de tous les mandats COVID-19. Cela a également été demandé par Roman Baber, député provincial indépendant de l’Ontario, qui se présente après que le premier ministre de l’Ontario Doug Ford l’ait expulsé du caucus pour s’être exprimé contre les lockdowns.
Lorsqu’on lui a demandé en quoi son message sur la pandémie était différent de celui des autres candidats, M. Dalton a répondu qu’il ne savait pas, mais il a souligné qu’il était le seul député à avoir parlé des blessures causées par les vaccins.
« Je n’ai pas vraiment regardé ce que les autres ont dit – j’ai juste dit ce qui me semblait important ».
Ce reportage de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 24 mars 2022.