Vote pour le leadership conservateur d’Erin O’Toole : les acteurs clés
OTTAWA — Le chef conservateur Erin O’Toole doit apprendre mercredi du caucus conservateur s’il reste à la tête du parti. Voici quelques acteurs clés qui ont été impliqués dans les appels à la révision de son leadership.
Garnett Genuis – Le député de l’Alberta est l’un des signataires d’une lettre approuvée par environ un tiers des 118 membres du caucus de O’Toole qui veulent qu’il soit démis de ses fonctions de chef. M. Genuis, que M. O’Toole a choisi pour être son porte-parole en matière de développement international et de droits de la personne, a d’abord exhorté les conservateurs à se rallier au chef après la défaite électorale de l’an dernier. Maintenant, dit-il, cela a changé.
Sénateur Denise Batters – Cette conservatrice de longue date a lancé en novembre dernier une pétition que les membres du parti devaient signer s’ils voulaient que le leadership de M. O’Toole soit examiné avant la date prévue de 2023. Mme Batters a déclaré que M. O’Toole avait fait volte-face sur les politiques du parti concernant le contrôle des armes à feu et la taxe sur le carbone, ce qui le rendait indigne de confiance aux yeux des Canadiens. O’Toole l’a ensuite exclue de son caucus national, mais le caucus sénatorial conservateur et le caucus régional de la Saskatchewan ont décidé qu’elle pouvait rester, soulignant ainsi les dissensions auxquelles il est confronté.
Shannon Stubbs — L’automne dernier, la députée de l’Alberta a demandé que la direction de M. O’Toole soit réexaminée par les membres dans les six mois, en raison des changements qu’il apportait au parti. Elle a déclaré que sa part du vote a chuté lors de l’élection de l’année dernière et qu’elle voulait voir O’Toole expliquer comment il allait garder dans le giron les électeurs conservateurs traditionnels qui se sentent aliénés par les promesses qu’il a faites en matière de dépenses.
Mark Strahl — Le député de la Colombie-Britannique et ancien whip du Parti conservateur a publiquement critiqué O’Toole pour son manque de cohérence dans ses messages sur les mandats de vaccination, ce que d’autres critiques ont fait écho. Strahl et d’autres députés ont fait pression sur O’Toole pour qu’il adopte une position plus ferme contre une loi controversée sur la laïcité au Québec.
Pierre Poilievre — Le critique très en vue en matière de finances et député de la région d’Ottawa est considéré comme le prochain candidat possible à la direction du parti si O’Toole perd le vote pour la direction. Après l’élection de l’an dernier, Poilievre a déclaré que le parti avait déjà un chef et qu’il n’était pas intéressé à se présenter. Cependant, il est très populaire au sein de la base conservatrice. En 2020, Poilivere a prévu de participer à la course à la direction du parti qu’O’Toole a fini par remporter, mais il s’est retiré avant un lancement officiel en disant que la course lui ferait perdre du temps passé avec sa jeune famille.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 1er février 2022.