Trudeau dit que la police doit prendre au sérieux les menaces contre les journalistes
Le premier ministre Justin Trudeau affirme que le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino dira aujourd’hui aux chefs de police que tous les corps policiers doivent prendre au sérieux une tendance à la haine et au harcèlement visant les journalistes et d’autres personnalités publiques.
M. Trudeau affirme que les menaces, en particulier à l’encontre des femmes et des journalistes racialisés, ont un effet paralysant sur la liberté de la presse et la démocratie.
La réunion de Mendicino avec l’Association canadienne des chefs de police intervient alors qu’un groupe représentant les journalistes demande à la police d’en faire plus au milieu de ce qui semble être une campagne ciblée et coordonnée de courriels menaçants.
Une lettre ouverte à Trudeau signée par des douzaines d’organisations de médias exhorte la police à ne pas considérer les plaintes individuelles des journalistes dans le vide.
La lettre, envoyée par l’Association canadienne des journalistes, indique qu’en traitant chaque plainte séparément, la police risque de ne pas établir de liens lorsque les menaces utilisent un langage similaire, comme c’est souvent le cas dans les missives de groupes extrémistes nationaux.
Trudeau dit que Mendicino fera comprendre aux forces de police qu’elles doivent considérer le problème comme une question systémique.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 1er septembre 2022.