Loi sur les urgences : Tamara Lich sera soumise à un contre-interrogatoire
Un avocat représentant les résidents d’Ottawa conteste l’affirmation de Tamara Lich, organisatrice du « Convoi de la liberté », selon laquelle on ne lui a jamais demandé de partir alors que sa manifestation massive bloquait la ville l’hiver dernier.
Lich est contre-interrogée aujourd’hui dans le cadre d’une enquête publique sur l’invocation par le gouvernement fédéral de la loi sur les urgences en février.
Elle et d’autres organisateurs ont déclaré hier à la Commission d’urgence de l’ordre public que la police n’a jamais demandé directement aux manifestants de partir.
Paul Champ, l’avocat représentant les résidents et les entreprises d’Ottawa, a rappelé à la commission que GoFundMe a fermé la campagne de collecte de fonds de Lich parce que la manifestation était considérée comme une occupation illégale.
Il dit que la ville et la province ont déclaré l’état d’urgence et que les résidents locaux ont intenté un procès contre les organisateurs, et demande pourquoi Lich n’a pas pris cela comme un message pour partir.
Lich dit que les manifestants avaient aussi un message, et que c’était ce qui la préoccupait le plus à l’époque.
Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 4 novembre 2022.