Les marchés nord-américains terminent le mois de juillet en force
Les marchés nord-américains ont terminé le dernier jour de juillet sur une bonne note, le principal indice boursier canadien ayant gagné plus de 200 points et les marchés américains étant tous dans le vert.
L’indice composite S&P/TSX a clôturé en hausse de 236,21 points à 19 692,92, grâce à la vigueur des secteurs de l’énergie, de l’industrie et des métaux de base.
Un rapport sur le PIB légèrement meilleur que prévu au Canada, une belle hausse des prix du pétrole et des bénéfices plutôt positifs dans le secteur de l’énergie ont contribué à la hausse de l’indice.
La dernière lecture du PIB a montré que l’économie canadienne est restée stable en mai, avec un ralentissement de la croissance économique, les entreprises étant confrontées à des contraintes d’approvisionnement continues et à des taux d’intérêt en hausse.
Pendant ce temps, des sociétés comme la Compagnie Pétrolière Impériale Ltée ont publié de solides résultats trimestriels vendredi matin.
A New York, la moyenne industrielle Dow Jones a clôturé en hausse de 315,50 points à 32 845,13. L’indice S&P 500 a gagné 57.86 points à 4,130.29, tandis que le Nasdaq composite était en hausse de 228.09 points à 12,390.69.
« Nous constatons une amélioration du sentiment de risque », a déclaré Angelo Kourkafas, stratège en investissement chez Edward Jones, dans une interview.
Les résultats de certaines grandes entreprises technologiques américaines ont également contribué à la hausse des marchés cette semaine, même s’ils étaient loin d’être exceptionnels.
« Les résultats ont été meilleurs que prévu compte tenu du ralentissement de la croissance que nous avons constaté au cours du trimestre », a déclaré M. Kourkafas.
Les mouvements du marché à la fin du mois sont une bonne surprise pour les investisseurs après un premier semestre difficile.
L’indice composite S&P/TSX est en hausse de 4,41 pour cent depuis le début du mois, tandis que l’indice S&P 500 est en hausse de plus de neuf pour cent depuis le début du mois.
« L’assouplissement des attentes en matière d’inflation, la baisse des rendements obligataires et la possibilité d’un pivotement plus rapide des banques centrales sur les taux sont les moteurs de cette évolution », a déclaré M. Kourkafas.
Mercredi, la Réserve fédérale américaine a augmenté ses taux d’intérêt, mais a adopté un ton moins belliqueux, signalant aux marchés que la banque centrale se rapproche de la fin de ce cycle de hausse des taux.
Mais Kourkafas et son équipe ne pensent pas que les investisseurs soient déjà sortis d’affaire, car la volatilité est là pour rester.
« Le fait que les actions rebondissent alors que nous recevons encore de mauvaises nouvelles économiques est encourageant. Dans le même temps, nous ne nous attendons pas à ce que les données économiques ou les résultats s’améliorent au cours des prochains trimestres. Le marché pourrait donc se situer dans une fourchette étroite », a-t-il déclaré.
« Et même si les résultats des bénéfices n’ont pas été excellents, les actions ont pu absorber les perspectives plus prudentes, et nous avons donc vu les actions augmenter… d’autant plus que la barre était assez basse à l’approche du trimestre. »
Mais si les entreprises continuent à fournir des perspectives prudentes, les marchés pourraient se retourner, a-t-il ajouté.
Le dollar canadien s’échangeait à 77,98 cents US, contre 77,91 cents US jeudi.
Le contrat sur le brut de septembre était en hausse de 2,20 $ US à 98,62 $ US le baril, après avoir atteint 101,88 $ US le baril plus tôt dans la journée.
Le contrat sur le gaz naturel de septembre était en hausse de 9,5 cents à 8,23 $ US.
Le contrat sur l’or de décembre était en hausse de 12,60 $ US à 1 781,80 $ US l’once et le contrat sur le cuivre de septembre était en hausse de près de dix cents à 3,57 $ US la livre.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 29 juillet 2022.