Les Canadiens sont six fois plus susceptibles de dire que le changement climatique a un impact négatif sur leur santé plutôt que positif : sondage Nanos
TORONTO — Les Canadiens sont six fois plus susceptibles de déclarer que le changement climatique a un impact négatif ou plutôt négatif sur leur santé au quotidien plutôt qu’un impact positif, selon un nouveau sondage de Nanos Research.
Le sondage, mené par Nanos Research et parrainé par CTV News, a révélé que 41 pour cent des Canadiens interrogés diraient que le changement climatique a un impact négatif ou quelque peu négatif sur leur santé et que 44 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu’il n’avait aucun impact sur leur santé.
Parmi les personnes interrogées, six pour cent ont déclaré que le changement climatique avait un impact positif ou plutôt positif sur leur santé au quotidien, tandis que neuf pour cent des personnes interrogées n’étaient pas sûres.
Nanos a signalé que les résidents de la Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles de déclarer que le changement climatique a une sorte d’impact négatif ou plutôt négatif sur leur santé à 57 pour cent.
Les Prairies ont enregistré le pourcentage le plus élevé de répondants au sondage qui ont déclaré que les changements climatiques n’avaient aucune incidence sur leur santé au quotidien, soit 48,9 %.
Les femmes interrogées étaient plus susceptibles de déclarer un impact négatif ou quelque peu négatif sur leur santé à 45,5% par rapport aux hommes à 36%. Cependant, les hommes étaient plus susceptibles de déclarer que le changement climatique n’avait aucun impact sur leur santé au jour le jour à 50 pour cent par rapport aux femmes à 38,6 pour cent.
Les jeunes âgés de 18 à 34 ans étaient les plus susceptibles de déclarer que le changement climatique a un impact négatif ou quelque peu négatif sur leur santé à 43,8% par rapport aux répondants au sondage âgés de 35 à 54 à 39% et à ceux de 55 ans et plus à 40,5% .
En revanche, les répondants au sondage âgés de 35 à 54 ans étaient plus susceptibles de déclarer que le changement climatique n’avait aucun impact sur leur santé au quotidien à 46,8 %, contre 43,4 % des répondants âgés de 18 à 34 ans et 42,7 % des répondants âgés de 55 ans. plus.
LA CROISSANCE DES PRIX DE L’ESSENCE ET DU CARBURANT AFFECTERA-T-ELLE LES DÉPENSES D’HIVER ?
Le nouveau sondage a également demandé aux répondants au sondage si, à la lumière de la hausse des prix de l’essence et du carburant, ils réduiraient leurs dépenses pour d’autres produits de première nécessité ou si leurs dépenses seraient à peu près les mêmes cet hiver.
Un peu moins de 30 pour cent des répondants ont déclaré qu’ils devraient réduire leurs dépenses pour d’autres nécessités, les Prairies enregistrant le pourcentage le plus élevé de répondants au sondage qui ont déclaré qu’ils réduiraient à 42,3 pour cent, suivis de la région de l’Atlantique à 35,2 pour cent. et en Colombie-Britannique à 28,2 pour cent. Le Québec était le plus bas à 21,3 pour cent
Plus de 60 pour cent des répondants ont déclaré que leurs dépenses en produits de première nécessité seraient à peu près les mêmes cet hiver, dont les plus élevées ont été trouvées au Québec à 72,5 pour cent, suivi de la Colombie-Britannique à 65,4 pour cent.
Seulement 50,2 pour cent des personnes interrogées dans les Prairies ont déclaré que leurs dépenses en produits de première nécessité seraient à peu près les mêmes cet hiver.
Les femmes étaient plus susceptibles de dire qu’elles réduiraient leurs dépenses cet hiver à 30,4 pour cent par rapport aux hommes à 28,2 pour cent.
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de dire que leurs dépenses seraient à peu près les mêmes cet hiver, à 65,4 %, contre 60,2 % pour les femmes.
Les personnes de 55 ans et plus étaient les moins susceptibles de déclarer qu’elles réduiraient leurs dépenses cet hiver à 21,7 %, contre 38,4 % des répondants âgés de 18 à 34 ans et 30,7 % de ceux âgés de 35 à 54 ans.
Environ 70 pour cent des répondants âgés de 55 ans et plus ont déclaré que leurs dépenses resteraient à peu près les mêmes cet hiver compte tenu de la hausse des prix de l’essence et du carburant, comparativement à 60. 6 pour cent des répondants âgés de 35 à 54 ans et 54,8 pour cent des personnes âgées de 18 ans à 34.
INTÉRÊT À DÉTENIR UN VÉHICULE ÉLECTRIQUE
Le sondage Nanos a également interrogé les répondants au sondage sur leur intérêt à posséder un véhicule électrique.
Plus de 60 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu’elles étaient intéressées ou quelque peu intéressées à posséder un véhicule électrique, tandis que 4,5 pour cent n’étaient pas sûres.
Un peu moins de 20 pour cent des répondants ont déclaré qu’ils n’étaient pas intéressés à posséder un véhicule électrique et 10,9 pour cent étaient plutôt pas intéressés.
Les répondants vivant en Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles de dire qu’ils étaient intéressés à posséder un véhicule électrique à 47,1 pour cent, suivis du Québec à 33,2 pour cent et de l’Ontario à 31,5 pour cent. Dans la région de l’Atlantique, 26 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu’elles étaient intéressées à posséder un véhicule électrique, mais seulement 16,6 des répondants des Prairies ont déclaré qu’ils étaient intéressés.
Les hommes étaient plus susceptibles de déclarer être intéressés à posséder un véhicule électrique à 32,5% par rapport aux femmes à 29,2%. Les répondants âgés de 18 à 34 ans étaient le groupe d’âge le plus susceptible d’être intéressé à 45,1 %, suivis par ceux de 35 à 54 ans à 29,4 % et ceux de 55 ans et plus à 22,2 %.
Les Prairies affichaient le taux le plus élevé de répondants non intéressés à posséder un véhicule électrique à 33,5 pour cent, suivies de l’Ontario à 19,3 pour cent.
Les hommes étaient plus susceptibles de déclarer ne pas être intéressés à posséder un véhicule électrique à 20,8 % par rapport aux femmes à 18,6 %. Les 55 ans et plus étaient plus susceptibles de dire qu’ils n’étaient pas intéressés à 22,5%, contre 20,5% des 35 à 54 ans et 14,6% des répondants âgés de 18 à 34 ans.
SOUTIEN À L’AIDE ÉTRANGÈRE DU CANADA POUR AIDER LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT À RÉDUIRE LES ÉMISSIONS
Le nouveau sondage Nanos a également demandé aux répondants s’ils appuient, appuient quelque peu, s’opposent quelque peu ou s’opposent à l’augmentation de l’aide étrangère canadienne pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de carbone.
La majorité des personnes interrogées ont déclaré qu’elles appuyaient ou appuyaient quelque peu l’augmentation de l’aide étrangère du Canada à 60,7 %. En revanche, 12,7 pour cent des personnes interrogées ont dit qu’elles étaient quelque peu opposées et 20,4 pour cent ont dit qu’elles s’opposaient à l’augmentation de l’aide étrangère du Canada aux pays en développement pour aider à réduire leurs émissions de carbone, et 6,2 pour cent des personnes interrogées ont dit qu’elles n’étaient pas sûres.
Les répondants de l’Ontario étaient les plus susceptibles d’appuyer l’augmentation de l’aide étrangère du Canada à 31,5 %, suivis de ceux de la Colombie-Britannique à 31,2 % et de la région de l’Atlantique à 31,3 %. Seulement 17,4 pour cent des répondants des Prairies sont en faveur d’une augmentation de l’aide étrangère.
Les femmes étaient plus susceptibles d’appuyer l’augmentation de l’aide étrangère du Canada à 31,6 pour cent par rapport aux hommes à 24,5 pour cent. Les 55 ans et plus étaient le groupe d’âge le plus favorable à l’augmentation de l’aide étrangère à 31,9% contre 25,5% des répondants âgés de 35 à 54 ans et 26,1% du groupe d’âge de 18 à 34 ans.
Le pourcentage le plus élevé de ceux qui se sont opposés à l’augmentation de l’aide étrangère du Canada pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de carbone était dans les Prairies avec 32,4 pour cent, suivis de l’Ontario avec 24,1 pour cent contre.
Les hommes étaient plus susceptibles d’être opposés à l’augmentation de l’aide étrangère à 26,3 pour cent par rapport aux femmes à 14,6 pour cent. Les personnes âgées de 18 à 34 ans étaient les plus opposées à l’augmentation de l’aide étrangère à 23,6% par rapport aux personnes interrogées âgées de 35 à 54 ans à 22,4% et à celles de 55 ans et plus à 16,3%.
MÉTHODOLOGIE
Nanos a mené un sondage hybride téléphonique et en ligne à double base RDD (lignes terrestres et cellulaires) et aléatoire en ligne auprès de 1 026 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, entre le 31 octobre et le 3 novembre, dans le cadre d’un sondage omnibus. Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone à l’aide d’agents en direct et ont administré un sondage en ligne. L’échantillon comprenait à la fois des lignées terrestres et cellulaires à travers le Canada. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés selon l’âge et le sexe à l’aide des dernières données du recensement et l’échantillon est stratifié géographiquement pour être représentatif du Canada. Personnes appelées au hasard en utilisant la numérotation aléatoire avec un maximum de cinq rappels.
La marge d’erreur pour cette enquête est de ±3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les graphiques peuvent ne pas totaliser 100 en raison de l’arrondissement.