Les actions américaines sont largement en baisse en raison des tensions persistantes en Ukraine.
Les actions ont largement baissé dans les échanges de l’après-midi à Wall Street jeudi, réduisant les gains hebdomadaires des principaux indices.
Le S&P 500 a baissé de 1,1% à 12h04 (heure de l’Est). Le Dow Jones Industrial Average a perdu 360 points, soit 1%, à 34 577 et le Nasdaq a perdu 1,6%.
Les valeurs technologiques ont été parmi les plus lourdes sur le marché. Microsoft a chuté de 1,7%.
Les rendements obligataires ont baissé et ont entraîné les banques dans leur chute. Le rendement du Trésor à 10 ans est tombé à 1,97% contre 2,04% mercredi soir. Bank of America a perdu 2,1%.
L’indice de référence S&P 500 oscille entre un petit gain et une petite perte pour la semaine, tandis que le Dow est solidement dans le rouge et que le Nasdaq s’accroche à un gain.
Les marchés ont été perturbés toute la semaine par les tensions en Ukraine, où les forces militaires russes se sont amassées à la frontière. Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il y avait un risque élevé que la Russie envahisse le pays.
Le potentiel d’un conflit militaire en Europe a rendu les prix de l’énergie volatils cette semaine. La Russie est un important producteur d’énergie et un conflit militaire pourrait perturber l’approvisionnement et secouer les marchés. Les prix du pétrole brut américain ont chuté de 2 %.
Les marchés européens, qui ont été particulièrement sensibles aux tensions en Ukraine, étaient pour la plupart en baisse.
Les tensions géopolitiques en Europe n’ont fait qu’ajouter aux inquiétudes des investisseurs alors que la Réserve fédérale s’apprête à relever les taux d’intérêt pour lutter contre la hausse persistante de l’inflation.
Wall Street est à la recherche d’indices sur l’ampleur et la rapidité du relèvement des taux d’intérêt par la banque centrale. Le compte-rendu de la dernière réunion des responsables de la Fed publié mercredi a montré que la plupart des décideurs ont suggéré qu’un rythme plus rapide de hausse du taux d’intérêt de référence à court terme « serait probablement justifié. »
L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis 40 ans et les entreprises ont fait face à des problèmes de chaîne d’approvisionnement et à des coûts plus élevés en augmentant les prix des produits finis pour les consommateurs. Nombre d’entre elles ont également averti les investisseurs que les bénéfices, les ventes et les opérations en général seront encore affectés par l’inflation.
La décision d’augmenter les prix des produits a renforcé les craintes que les consommateurs finissent par réduire leurs dépenses, ce qui pourrait nuire à la croissance économique. Les consommateurs ne se sont pas encore retirés, selon le dernier rapport du Département du Commerce qui montre que les ventes au détail ont augmenté de 3,8% en janvier, alors que la menace de la variante omicron du COVID-19 s’est estompée.
Wall Street examine également la dernière série de rapports d’entreprises. Walmart, le plus grand détaillant au monde, a augmenté de 2,2 % après avoir annoncé de solides résultats financiers pour le quatrième trimestre. Cisco Systems, qui fabrique des routeurs, a gagné 4,1 % après avoir relevé ses prévisions de bénéfices pour l’année.