Le Québec va imposer une pénalité financière « significative » aux personnes qui refusent de se faire vacciner
Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé que la province allait appliquer une pénalité financière « significative » aux résidents qui refusent de se faire vacciner contre le COVID-19 pour des raisons non médicales.
Le premier ministre a fait cette annonce mardi après-midi, décrivant cette mesure comme une « contribution aux soins de santé », bien que le montant exact n’ait pas encore été déterminé. La province consulte le ministre des Finances, mais M. Legault a déclaré que 50 ou 100 $ » n’est pas assez significatif » pour lui.
La taxe s’appliquera à tous les adultes du Québec qui refusent de recevoir leur première dose de vaccin « dans les prochaines semaines », selon le premier ministre. Les personnes qui ont des exemptions médicales à la vaccination n’auront pas à payer la taxe.
Le premier ministre a déclaré que les non-vaccinés « auront une facture à payer parce qu’il y a des conséquences sur notre réseau de santé et ce n’est pas à tous les Québécois de payer pour cela ».
Cette nouvelle mesure intervient alors que le Québec continue de voir le nombre d’hospitalisations dues au coronavirus augmenter, avec une augmentation nette de 188 nouvelles hospitalisations au cours des dernières 24 heures. Il y a maintenant 2 742 personnes hospitalisées. La province a également enregistré 62 nouveaux décès dus au virus.
« Nous continuons à voir une augmentation des hospitalisations au Québec », a déclaré M. Legault. « Notre plus grand défi en ce moment est de trouver suffisamment de travailleurs de la santé. Nous estimons qu’au cours des prochaines semaines, nous aurons besoin de 1 000 travailleurs supplémentaires pour les hôpitaux et de 1 500 pour les CHSLD. »
M. Legault a également présenté mardi le directeur intérimaire de la santé publique de la province, au milieu des critiques publiques sur son travail tout au long de la pandémie.
Le Dr Horacio Arruda a écrit dans une lettre ouverte à M. Legault qu’il a offert sa démission du poste qu’il occupe depuis 12 ans pour donner au premier ministre l’occasion de « réévaluer la situation, après plusieurs vagues ». [of the pandemic] et dans un contexte en constante évolution ».
Mardi, Legault a présenté le successeur d’Arruda, le Dr Luc Boileau, président de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS).
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