Le Premier ministre Trudeau déclare que le rapporteur spécial sur l’ingérence dans les affaires étrangères sera nommé dans les prochains jours
Une semaine après s’être engagé à nommer un nouveau rapporteur spécial chargé d’évaluer les allégations d’ingérence de la Chine dans les élections fédérales et la question de l’ingérence étrangère en général, le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que les Canadiens devraient savoir qui il a choisi « dans les prochains jours ou la prochaine semaine ».
« Nous savons à quel point il est important pour les Canadiens d’avoir confiance en notre système et d’avoir le bon expert indépendant, rassurant à cet égard. Parce qu’il ne s’agit pas de ce que dit un parti politique ou un autre », a déclaré M. Trudeau, face aux questions des journalistes sur l’engagement, lors d’un point de presse en Nouvelle-Écosse mardi.
« Il s’agit de s’assurer que des experts interviennent pour renforcer l’intégrité de nos processus démocratiques. Nous nous efforçons de nommer ce rapporteur spécial, cet expert indépendant spécial dans les jours ou la semaine à venir. Nous travaillons très rapidement sur ce dossier », a déclaré M. Trudeau.
Il s’agit essentiellement du même calendrier que celui qu’il a proposé lorsqu’il a annoncé lundi dernier que les libéraux prévoyaient de confier à un expert indépendant la tâche de formuler des recommandations sur la lutte contre l’ingérence et le renforcement de la démocratie au Canada.
L’une des premières tâches de l’expert indépendant, qui n’a pas encore été choisi, sera de recommander au gouvernement fédéral si une enquête formelle ou une autre forme d’examen ou de révision judiciaire est la meilleure étape à suivre.
Prenant acte des avis partagés des Canadiens et des experts au sujet d’une enquête publique, Trudeau a promis que les libéraux se conformeraient aux conseils de la personne choisie sur la nécessité d’une enquête et, le cas échéant, sur son mandat et son champ d’application.
Cette décision, qui vise à répondre aux inquiétudes des Canadiens concernant l’ingérence présumée de la Chine dans les élections au cours des deux dernières campagnes fédérales, a
Ils veulent toujours qu’une enquête soit menée, et ont au moins insisté pour que le premier ministre travaille avec les autres partis au Parlement afin de parvenir à un accord sur le nom du rapporteur. Trudeau a déjà indiqué qu’il était prêt à consulter les partis d’opposition pour décider quel « éminent Canadien » assumerait ce nouveau rôle.
Entre-temps, un filibuster dirigé par les libéraux se poursuit au sein de la Commission de la procédure et des affaires de la Chambre au sujet d’une initiative de l’opposition visant à faire témoigner des hauts fonctionnaires dans le cadre de son étude en cours sur l’ingérence étrangère.
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