Le code vestimentaire de la CAF sera « plus inclusif et moins prohibitif ».
Les Forces armées canadiennes (FAC) ont publié des détails supplémentaires sur ce qui sera et ne sera pas autorisé en vertu de leur code vestimentaire révisé qui devrait être appliqué à partir de cet automne.
Les nouvelles règles, dévoilées mardi matin, autorisent entre autres les ongles longs, les tatouages sur le visage et les cheveux colorés.
« Les instructions vestimentaires des Forces canadiennes ont environ 50 ans et il était donc grand temps de réviser l’ensemble de la politique. L’apparence des Forces armées canadiennes n’a pas suivi le rythme de la société canadienne qu’elles servent », peut-on lire dans le document.
Le nouveau code vestimentaire devrait entrer en vigueur en septembre et, comme c’était le cas auparavant, les commandants à tous les niveaux seront chargés de s’assurer que le personnel sous leur commandement respecte les règles.
Une partie des changements signifie que les membres peuvent porter des uniformes mixtes puisque les catalogues masculin et féminin sont ouverts à tous les membres.
« L’objectif global de la mise à jour des instructions vestimentaires des Forces canadiennes est de rendre la politique plus inclusive et moins prohibitive, et de permettre aux membres des FAC d’être plus libres de faire des choix personnels concernant leur apparence », peut-on lire dans le document.
Les nouvelles recrues n’auront pas à se raser la tête lors de l’entraînement de base et il n’y a aucune restriction quant à la longueur des cheveux, mais ils doivent être attachés lorsqu’ils dépassent l’épaule et ne peuvent pas couvrir le visage du membre.
De même, les pattes, la barbe, les moustaches et les barbiches, quelle que soit leur longueur, sont autorisées à condition qu’elles soient « soigneusement entretenues et symétriques ».
L’utilisation de teinture pour les cheveux et le port d’ongles longs sont également autorisés, à moins qu’ils n’aient un impact sur les tâches opérationnelles, et les tatouages du visage sont acceptables tant qu’ils ne sont pas associés à des activités criminelles ou n’expriment pas une forme de discrimination.
Le gouvernement a annoncé son intention de créer un code vestimentaire non sexiste en mars, dans le but d’opérer un changement de culture indispensable dans sa lutte pour recruter un personnel plus diversifié.
« Nos membres nous ont dit que les instructions vestimentaires existantes n’étaient pas inclusives et ne permettaient pas à nos membres de représenter leur moi authentique lorsqu’ils portaient l’uniforme », a déclaré le major-général Lise Bourgon, chef intérimaire de l’état-major. Lise Bourgon, chef intérimaire du personnel militaire, .