L’autorité de régulation bancaire envisage d’augmenter les fonds propres pour les risques climatiques
Le responsable de l’autorité de régulation bancaire du Canada a déclaré qu’il envisageait d’augmenter le montant des fonds propres que les banques doivent détenir pour se protéger des risques liés au changement climatique.
Peter Routledge, qui dirige le Bureau du surintendant des institutions financières, déclare que, même si cela ne se produira probablement pas cette année, il est important que les banques constituent des réserves de capital au cours de la présente décennie pour se prémunir contre une volatilité potentiellement accrue.
S’exprimant lors de la conférence des PDG des banques canadiennes de RBC, M. Routledge a déclaré qu’il était important d’accroître la résilience face aux risques physiques du changement climatique et aux risques liés à la transition de l’économie mondiale vers des émissions nettes nulles.
Selon lui, alors que le monde pourrait commencer à s’éloigner des émissions au cours de cette décennie dans une approche plus mesurée, l’action pourrait être retardée jusqu’à la prochaine décennie, ce qui créerait une transition plus précipitée et volatile.
M. Routledge indique que l’organisme de réglementation entamera également un dialogue avec les institutions financières en vue de l’élaboration de lignes directrices sur la gestion des risques climatiques plus tard cette année.
Le directeur général de RBC, Dave McKay, a déclaré qu’il était essentiel que toute politique financière sur le risque lié au changement climatique tienne compte de la compétitivité mondiale du Canada.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 10 janvier 2022.