Flair Airlines : Le PDG affirme que la compagnie mérite une exemption des règles de propriété
Le PDG de Flair Airlines, Stephen Jones, est prêt à répondre à la réaction de l’industrie à sa demande d’exemption des règles de propriété canadiennes pour le transporteur économique.
Dans une décision préliminaire rendue le mois dernier, l’organisme fédéral de réglementation des transports a conclu que Flair n’était pas « contrôlée en fait » par des Canadiens – une violation de la loi fédérale – car l’investisseur 777 Partners, basé à Miami, exerce une influence « dominante » sur la compagnie aérienne.
Deux associations de compagnies aériennes, qui représentent Air Canada, WestJet et une trentaine d’autres transporteurs, ont demandé cette semaine au ministre des Transports Omar Alghabra de rejeter la demande d’exemption de Flair et ont averti qu’un feu vert créerait un « précédent troublant ».
Jones a rejeté les revendications des associations dans une déclaration mardi, affirmant que le Conseil national des lignes aériennes du Canada représente les intérêts des anciens transporteurs, et non ceux des passagers ou d’une saine concurrence.
Le PDG, qui a demandé une exemption de 18 mois aux règles, affirme néanmoins que Flair est conforme à la législation qui permet à des entités étrangères de ne pas détenir plus de 49 pour cent d’une compagnie aérienne canadienne.
La Loi sur les transports au Canada stipule également qu’aucun acteur étranger ne peut posséder plus d’un quart du transporteur ou exercer un contrôle effectif sur celui-ci.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 21 avril 2022.