Donald Trump a reçu du poison par courrier ; une Québécoise examine l’offre de plaidoyer
L’avocat de la femme de la région de Montréal accusée d’avoir envoyé du poison par la poste à l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, affirme qu’elle est susceptible d’accepter un accord de plaidoyer.
Le défenseur public fédéral Eugene Ohm a déclaré aujourd’hui à un tribunal de district de Washington D.C. que sa cliente a un certain nombre de questions sur les détails de l’offre faite par les procureurs fédéraux.
Pascale Ferrier, 55 ans, est accusée d’avoir posté en septembre 2020 une enveloppe contenant la ricine empoisonnée à la Maison Blanche et fait face à quatre accusations fédérales dans la capitale américaine.
L’accord de plaidoyer couvrirait également les 16 accusations fédérales auxquelles Ferrier fait face au Texas, où elle est accusée d’avoir envoyé du poison à plusieurs agents de la force publique.
Ferrier est détenue dans une prison de la région de Washington D.C. et doit retourner au tribunal le 5 janvier.
Ohm dit qu’il a besoin de temps pour revoir l’accord complexe avec Ferrier.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 10 novembre 2022.