Convoi de la liberté : Trudeau interrogé sur le commentaire de Ford sur la « clandestinité ».
Le Premier ministre Justin Trudeau affirme qu’à certains moments, lors des manifestations du « Freedom Convoy » l’hiver dernier, les trois niveaux de gouvernement n’ont pas travaillé ensemble aussi bien qu’ils le pouvaient.
Mais il dit que ce qui est important, c’est qu’en fin de compte, tout le monde s’est réuni pour mettre fin à l’occupation du centre-ville d’Ottawa.
Une transcription publiée mardi d’un appel téléphonique entre Trudeau et le maire d’Ottawa Jim Watson montre que Trudeau a accusé le premier ministre de l’Ontario Doug Ford de « fuir sa responsabilité » d’aider le convoi pour des raisons politiques.
Le document a été présenté comme preuve soumise à la commission d’urgence de l’ordre public, qui examine la décision du gouvernement fédéral d’invoquer la loi sur les urgences le 14 février.
La correspondance présentée à la commission d’enquête montre que les fonctionnaires municipaux et fédéraux ont estimé que le gouvernement de Ford était absent des réunions organisées pour faire face aux manifestants qui refusaient de quitter les rues autour de la colline du Parlement.
Plus tôt cette semaine, Ford a déclaré qu’il soutenait l’utilisation de la Loi sur les urgences par Trudeau et qu’ils étaient solidaires.
« L’une des choses les plus importantes, cependant, est que la province et le gouvernement fédéral ont fait front commun. Doug Ford a invoqué sa… Nous avons invoqué notre Loi sur les urgences. Nous avons fait passer les citoyens de l’Ontario… le bien-être de notre économie avant les intérêts des manifestants illégaux. »
– Rachel Aiello (@rachaiello) 19 octobre 2022
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 19 octobre 2022.