Ford et Lecce parlent de la grève des travailleurs de l’éducation en Ontario
Le premier ministre Doug Ford et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) tiennent chacun une conférence de presse lundi matin, alors que les travailleurs de l’éducation poursuivent leur mouvement de grève pour une deuxième journée d’école.
Cela se produit alors que des milliers de travailleurs de l’éducation dans la province et un nouveau sondage indiquent qu’ils blâment le gouvernement Ford pour l’interruption de travail en cours.
Ford sera rejoint par le ministre de l’Éducation Stephen Lecce à Queen’s Park à 9 heures. Deux heures plus tard, le président du SCFP ainsi qu’un certain nombre de dirigeants syndicaux nationaux et provinciaux devraient annoncer une intensification de la lutte contre le projet de loi 28.
Présenté à l’Assemblée législative lundi dernier par M. Lecce et adopté jeudi en fin d’après-midi, le « » rend illégal le recours à la grève pour les travailleurs de l’éducation du SCFP. Elle leur impose également un contrat de quatre ans. Cette loi a été adoptée jeudi en fin d’après-midi.
Une source a déclaré à actualitescanada Toronto que « rien n’est hors de la table » à ce stade et que le SCFP examine les actions que d’autres membres, en dehors de la section locale du secteur de l’éducation, peuvent entreprendre, y compris une protestation politique plus large.
Les 55 000 concierges, éducateurs de la petite enfance, assistants d’éducation et employés administratifs de l’Ontario ont débrayé vendredi dernier après avoir échoué à conclure un accord contractuel avec le gouvernement Ford.
Des travailleurs de l’éducation du SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique) font la grève sur le piquet de grève à Kingston, en Ontario, le vendredi 4 novembre 2022. LA PRESSE CANADIENNE/Lars HagbergLes travailleurs sont sans contrat depuis le 31 août et, malgré plusieurs séries de pourparlers, une nouvelle convention collective n’a toujours pas été négociée.
Le SCFP souhaite notamment une augmentation salariale annuelle de 3,25 $/heure (11,7 %), la présence d’éducateurs de la petite enfance dans chaque classe de maternelle, cinq jours payés supplémentaires avant le début de l’année scolaire, 30 minutes de préparation quotidienne payées, une augmentation de la rémunération des heures supplémentaires et un investissement de 100 millions de dollars dans la création de nouveaux emplois.
La dernière offre du gouvernement Ford est un accord de quatre ans qui prévoit une augmentation annuelle de 2,5 % pour les travailleurs qui gagnent moins de 43 000 $, et une augmentation de 1,5 % pour ceux qui gagnent plus.
Il s’agit d’une augmentation par rapport à l’offre initiale d’augmentations annuelles de deux pour cent pour les travailleurs qui gagnent moins de 40 000 dollars et de 1,25 pour cent pour les autres.
Au cours du week-end, la Commission des relations de travail de l’Ontario a tenu une audience afin de déterminer la position de l’employeur. Une décision est attendue aujourd’hui.
Les conférences de presse seront diffusées en direct sur le site Web suivant