Un homme du N.-B. qui a retenu une femme captive pendant près d’un mois en 2010 est libéré sur parole
Un homme du Nouveau-Brunswick qui a retenu une femme captive pendant près d’un mois dans une maison de chambres à Moncton en 2010 s’est vu imposer des conditions spéciales pour sa libération d’office.
En 2011, un jury a déclaré Roméo Cormier coupable d’enlèvement, d’agression sexuelle, de séquestration, d’agression armée, de vol qualifié et de menaces de mort. Un juge l’a condamné à 18 ans de prison.
Selon la loi canadienne, les délinquants fédéraux qui ont purgé les deux tiers de leur peine de durée déterminée doivent être libérés de prison sous surveillance.
Dans une décision rendue le 25 août par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, la Commission a décidé que Cormier devait résider dans un établissement résidentiel communautaire et y retourner chaque nuit.
Cormier, maintenant âgé de 74 ans, n’est pas autorisé à consommer de la drogue ou de l’alcool, ni à entrer dans un débit de boisson, et il ne doit avoir aucun contact avec la victime.
La décision indique que Cormier a un long passé criminel qui a commencé dans la vingtaine et qu’il a commis la majorité de ses infractions alors qu’il était armé.
Elle indique également que bien que Cormier ait « maintenu un style de vie positif et équilibré » au sein de l’institution, ses travailleurs sociaux estiment qu’il est essentiel que Cormier soit suivi dans une maison de transition.
La victime, dont l’identité est protégée par une interdiction de publication, a témoigné au procès qu’elle a été enlevée sous la menace d’un couteau le 26 février 2010, à l’extérieur du centre commercial où elle travaillait.
Elle a ensuite été retenue dans l’appartement en sous-sol d’une pièce de Cormier où elle a été bâillonnée et agressée sexuellement jusqu’à ce qu’elle ait finalement la possibilité de s’échapper le 24 mars 2010.
Dans une récente déclaration écrite à la Commission des libérations conditionnelles, la victime déclare qu’elle a toujours peur de Cormier et ne veut plus jamais croiser son chemin.
Elle a demandé à la commission d’imposer les conditions nécessaires pour s’assurer qu’il est étroitement surveillé en tout temps.