Les tombes non marquées : Rassemblement pour discuter des recherches à effectuer
Le bureau de l’interlocuteur canadien pour les tombes non marquées des pensionnats indiens doit clôturer sa première réunion nationale aujourd’hui à Edmonton.
Kimberly Murray a été nommée au début de l’année pour travailler avec les communautés indigènes afin de les aider à rechercher les sites funéraires non marqués.
Son bureau a organisé deux jours de réunions axées sur les efforts visant à retrouver les enfants disparus qui sont morts alors qu’ils étaient contraints de fréquenter les pensionnats.
Les sessions devaient inclure des informations sur les archives, la technologie de recherche et la protection des sites funéraires.
Des survivants des pensionnats et des représentants des églises ont été invités ainsi que des représentants du gouvernement fédéral.
De nombreuses enquêtes sont menées dans les anciens pensionnats à travers le Canada, suite à la découverte l’année dernière de ce que l’on pense être 215 tombes non marquées sur le site d’un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique.
On estime que 150 000 enfants indigènes ont été contraints de fréquenter les pensionnats au Canada.
La Commission de la vérité et de la réconciliation a recueilli les récits de survivants et de familles décrivant en détail les mauvais traitements subis dans les pensionnats, notamment les abus émotionnels, physiques et sexuels. Elle a déclaré qu’il y avait eu au moins 4 100 décès dans ces institutions.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 14 septembre 2022.