Les responsables de la santé publique de Montréal confirment un cas de variole chez un enfant de moins de 4 ans
Les responsables de la santé publique de Montréal ont confirmé mercredi un cas de variole du singe chez un enfant de moins de quatre ans.
Les responsables disent que le cas a été confirmé par deux tests PCR au Laboratoire de santé publique du Québec, mais ils n’ont pas voulu donner plus de détails sur le cas spécifique pour des raisons de confidentialité.
« À ce jour, dans le monde, la majorité des cas chez les enfants ont été acquis par contact au sein d’un même foyer », explique Marianne Paquette, porte-parole du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. « L’enquête épidémiologique est terminée pour ce cas, et toutes les interventions nécessaires pour protéger la santé de la population ont été mises en place. »
Le Québec a rapporté un total de 493 cas de monkeypox depuis que le virus a fait son chemin dans la province.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ajoute qu’il y a 1 228 cas dans neuf provinces, avec 35 hospitalisations et aucun décès.
La variole du singe se transmet généralement par un contact étroit et prolongé avec une personne infectée.
Les responsables de la santé publique de Montréal notent que les personnes sont considérées à risque lorsque :
- leur peau ou leurs muqueuses sont en contact direct avec des lésions cutanées ou des fluides biologiques d’un cas positif ;
- elles sont en contact avec des surfaces et des objets contaminés par les fluides biologiques d’un cas positif ;
- ils ont un contact face à face de moins d’un mètre pendant trois heures ou plus sans masque de procédure avec un cas positif.
Les symptômes peuvent inclure une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
Les responsables de la santé soulignent que n’importe qui peut être infecté et transmettre le virus de la variole du singe, et qu’il n’est pas du tout lié à la sexualité.