Procès relatif aux pensionnats du Manitoba : le prêtre comparaît pour la première fois devant le tribunal
Une femme des Premières nations affirme qu’un prêtre de 92 ans accusé de l’avoir agressée lorsqu’elle était élève dans un ancien pensionnat est un lâche pour ne pas s’être présenté à sa première comparution devant le tribunal.
Arthur Masse fait face à un chef d’accusation d’attentat à la pudeur pour une période où la femme avait 10 ans et fréquentait le pensionnat de Fort Alexander au Manitoba.
Son avocat a comparu en son nom au tribunal de Powerview, au nord de Winnipeg, et sa prochaine date de comparution a été fixée au 17 août.
Victoria McIntosh, âgée de 63 ans, dit qu’elle avait espéré que le prêtre soit présent au tribunal afin qu’elle puisse lui faire face pour la première fois en plus de 50 ans.
Au tribunal, elle a tenu un pull qu’elle portait quand elle était enfant.
Elle dit que parler de son expérience à l’école a été l’une des choses les plus difficiles qu’elle ait faites, mais elle a le sentiment d’avoir enfin été entendue.
La Presse Canadienne ne nomme généralement pas les plaignants dans de tels cas, mais Mme McIntosh a dit qu’elle voulait parler publiquement et aucune interdiction de publication n’a été ordonnée.
Le Programme de soutien en santé – résolution des questions des pensionnats indiens dispose d’une ligne d’assistance téléphonique pour aider les survivants des pensionnats et leurs proches souffrant de traumatismes provoqués par le souvenir d’abus passés. Le numéro est le 1-866-925-4419.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 20 juillet 2022.