5 points essentiels à retenir : Les données réelles d’Omicron montrent le niveau d’efficacité du vaccin.
Alors que le Canada se prépare à un pic de cas d’Omicron, une étude menée en Afrique du Sud suggère que le vaccin de Pfizer n’est peut-être pas aussi efficace pour prévenir l’infection par la variante, mais qu’il résiste à la maladie grave.
Les scientifiques se sont précipités pour découvrir des données sur Omicron depuis que son émergence a été signalée le mois dernier. Les infections quotidiennes en Afrique du Sud ont maintenant atteint 20 000 cas de COVID-19.
L’étude du monde réel est considérée comme préliminaire, mais elle offre des preuves alors que les responsables de la santé publique se préparent à faire face à une recrudescence.
Cinq résultats clés d’une étude des cas en Afrique du Sud du 15 novembre au 7 décembre :
1. La protection conférée par deux doses du vaccin à ARNm de Pfizer est tombée à 33 %, contre 80 % précédemment.
2. La protection du vaccin contre les maladies graves, mesurée en termes d’hospitalisations, est de 70 %, contre 93 % dans la vague d’infections Delta.
3. Omicron semble présenter un risque de réinfection plus élevé que les vagues précédentes.
4. Les enfants semblent avoir un risque plus élevé de 20 % d’admission à l’hôpital avec des complications, mais il s’agit de données très précoces, avec peu de cas, et qui nécessitent donc un suivi attentif pour être validées.
5. Les scientifiques disent que pour avoir un portrait clair de l’impact d’Omicron, il est important d’étudier comment la variante se comporte dans d’autres pays, d’autres populations.