Une « transition juste » créerait des emplois, selon le PDG de Cenovus.
Les PDG de certaines des plus grandes entreprises de sables bitumineux de l’Alberta affirment que la transition de leur main-d’œuvre vers un avenir à émissions nettes nulles ne consiste pas à supprimer des emplois, mais à en créer.
Alex Pourbaix, PDG de Cenovus, déclare que le consortium des sables bitumineux à l’origine d’une alliance visant à décarboniser leurs entreprises estime que l’atteinte de leur objectif d’émissions nettes nulles d’ici 2050 créera 35 000 emplois.
Derek Evans, PDG de MEG Energy, s’inquiète du fait que le Canada ne dispose pas de la main-d’œuvre nécessaire pour mener à bien la décarbonisation.
Les commentaires qu’ils ont faits dans une interview accordée à la Presse canadienne cette semaine surviennent au moment où la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, s’oppose au projet d’Ottawa d’introduire une loi de « transition équitable » pour superviser la réduction des émissions de carbone de l’industrie.
Smith a réagi aux rapports de cette semaine selon lesquels un mémo fédéral suggérait que des millions d’emplois seraient perdus pendant la transition, mais le mémo faisait en fait référence au nombre d’emplois existant actuellement dans les industries qui pourraient être affectées par la décarbonisation.
Les libéraux ont promis une telle législation depuis plus de trois ans et devraient la présenter à la Chambre des communes au cours de cette année.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 18 janvier 2023.