Un ancien ingénieur de l’Agence spatiale canadienne est accusé d’avoir prétendument agi au nom d’une entreprise chinoise : GRC
Un ancien employé de l’Agence spatiale canadienne (ASC) a été accusé d’abus de confiance pour avoir prétendument agi au nom d’une entreprise aérospatiale chinoise dans l’exercice de ses fonctions.
La GRC a déclaré dans un communiqué de presse que Wanping Zheng, qui est originaire de Brossard, au Québec, a utilisé son statut d’ingénieur à l’ASC pour négocier des accords pour l’installation de stations satellites en Islande.
« Il aurait agi au nom d’une entreprise aérospatiale chinoise », a indiqué la GRC, précisant que son équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN) a commencé une enquête en octobre 2019 après avoir reçu des informations de la sécurité de l’ASC.
Dans une déclaration mercredi, l’ASC a déclaré qu’après que des préoccupations concernant les activités présumées de Zheng en dehors de son emploi ont été soulevées, elle a pris des mesures qui ont conduit à la fin de l’emploi de l’ingénieur en 2019.
« Lorsque des préoccupations concernant les activités privées de cette personne en dehors de son emploi ont été soulevées, la CSA a pris des mesures, y compris une enquête interne et la restriction de l’accès à l’information », indique le communiqué de la porte-parole de la CSA, Andrea Matte.
« L’ASC a fait part de ses préoccupations à la GRC et a collaboré activement à l’enquête. »
L’ASC a déclaré qu’elle ne pouvait pas faire de commentaires supplémentaires puisque l’affaire est maintenant devant les tribunaux.
Zheng, 61 ans, doit comparaître en cour à Longueuil, au Québec, le 15 décembre. Les allégations contre lui n’ont pas été testées au tribunal.