Taxe sur le carbone : Les provinces de l’Atlantique doivent soumettre des plans
La Nouvelle-Écosse déclare qu’elle respectera l’échéance de vendredi fixée par le gouvernement fédéral pour soumettre une proposition sur la manière dont la province fixera le prix de la pollution par le carbone.
Aucun détail n’a été publié, mais le gouvernement provincial a prévu une séance d’information pour les journalistes plus tard dans la journée.
Les quatre premiers ministres du Canada atlantique ont écrit jeudi au ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, pour demander une prolongation de la date limite, mais le ministre a refusé. Bien qu’il n’ait pas accordé de prolongation, M. Guilbeault a déclaré qu’il restait déterminé à travailler avec les premiers ministres de la région au cours des deux prochaines semaines pour répondre aux préoccupations concernant notamment les coûts de chauffage des maisons.
Ottawa déclare qu’il imposera une taxe fédérale sur le carbone aux provinces qui ne soumettent pas un plan de tarification du carbone qu’il juge acceptable.
Dans une lettre distincte envoyée jeudi, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, a dit à M. Guilbeault que sa province avait préparé une proposition de tarification du carbone à soumettre avant la date limite. Entre-temps, des rapports indiquent que la proposition du Nouveau-Brunswick est également prête.
La Nouvelle-Écosse a soumis un plan à la mi-août basé sur les objectifs environnementaux existants qui ont été fixés dans la législation de l’automne dernier, mais ce plan a été rejeté par le ministre fédéral, qui a déclaré qu’il ne fixait pas un nouveau prix pour le carbone.
La province applique un programme de plafonnement et d’échange pour les grands émetteurs industriels depuis 2019, mais ce programme doit expirer à la fin de cette année.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 2 septembre 2022.