Retour sur une année d’enquêtes sur des allégations d’inconduite sexuelle dans l’armée.
OTTAWA — L’armée canadienne a passé l’année dernière à se débattre avec des enquêtes sur l’inconduite sexuelle de ses membres les plus hauts gradés, ce qui a renforcé l’appel à un changement complet de culture interne.
La porte tournante des officiers supérieurs qui démissionnent ou s’écartent a suscité des critiques non seulement à l’égard de la direction des Forces armées canadiennes (FAC), mais aussi du gouvernement fédéral qui n’a pas pris de mesures pour protéger les victimes.
À la lumière des préoccupations relatives à un système de signalement terni, un deuxième examen externe est actuellement en cours afin de présenter des « recommandations concrètes » pour établir une structure plus indépendante. Ce n’est pas sans rappeler le mandat de l’examen mené par la juge de la Cour suprême Marie Deschamps en 2015.
CTVNews.ca a établi une chronologie des enquêtes sur les hauts fonctionnaires lancées par le Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC) depuis février 2021.
Jusqu’à présent, aucune des allégations n’a été testée ou prouvée devant un tribunal et tous les militaires identifiés ou leurs représentants légaux, à l’exception du Lt.-Gen. Steven Whelan, que les médias n’ont pas pu joindre, ont nié tout acte répréhensible.