Quelles sont les 5 principales tendances en milieu de travail pour 2023 ?
Les tendances du lieu de travail pour 2023 indiquent que les travailleurs continueront d’avoir le dessus et que les employeurs devront augmenter les salaires, les avantages sociaux et d’autres initiatives en matière de diversité et d’inclusion s’ils veulent conserver leur personnel, selon un rapport récemment publié par les sites d’emploi Indeed et Glassdoor.
Selon le rapport, les chercheurs d’Indeed et de Glassdoor ont interrogé 4 049 travailleurs âgés de 18 ans et plus et consulté des économistes pour déterminer cinq tendances qui, selon eux, refaçonneront le marché du travail à long terme.
La première prédiction du rapport indique qu’en 2023, davantage d’employés demanderont des promotions et rechercheront des postes bien rémunérés afin de suivre la hausse des prix due à l’inflation. Le rapport explique également que la pandémie de COVID-19 accélère les changements sur le lieu de travail qui continuent de se produire.
En ce qui concerne les employeurs, le rapport suggère qu’ils se concentreront davantage sur les activités de recrutement et de rétention des employés, car les travailleurs recherchent des emplois mieux rémunérés.
Voici les cinq principales tendances qu’Indeed et Glassdoor prédisent :
OFFRE DE MAIN-D’ŒUVRE ÉTROITE
Le rapport indique qu’en 2023, les travailleurs auront le dessus sur le marché du travail lorsqu’il s’agira d’exiger des salaires élevés, une option de travail à distance ou de meilleurs avantages sociaux.
Le rapport avertit que les économies de nombreux pays pourraient « ralentir » ou même « tomber » dans la récession alors que les banques centrales s’efforcent de réduire l’inflation. De plus, la population au Canada continuera de croître en raison de l’immigration et la part des personnes de plus de 65 ans augmentera rapidement, selon le rapport.
TRAVAIL À DISTANCE
Une préférence pour le travail à distance se poursuivra également en 2023, selon le rapport.
Par exemple, sur Indeed, 11,2 % des offres d’emploi publiées au Canada mentionnent le travail à distance (contre 3 % avant la pandémie) et 4,2 % des recherches de demandeurs d’emploi mentionnent le travail à distance (contre 0,6 %).
De plus, le rapport indique que 30 % des offres d’emploi en marketing mentionnent le travail à distance au Canada, ce qui montre une augmentation de 5,9 % par rapport à avant la pandémie. De plus, 23 % des offres d’emploi dans le secteur bancaire et financier mentionnent également le travail à distance au Canada, soit 3 % de plus que les offres d’emploi au Royaume-Uni et aux États-Unis.
LES TRAVAILLEURS RECHERCHENT UN SALAIRE PLUS ÉLEVÉ
L’enquête a également révélé que la rémunération reste primordiale pour les demandeurs d’emploi et que les employeurs augmentent leurs avantages sociaux pour attirer les talents.
Entre août 2019 et août 2022, le pourcentage de secteurs à bas salaires comme les soins personnels et la santé à domicile, offrant des congés payés est passé de 21,3 % à 38,8 %.
QUESTIONS DE SANTÉ MENTALE
Selon le rapport, le bonheur et le bien-être sont récemment devenus les principales priorités de la plupart des travailleurs et 90 % des personnes interrogées ont déclaré que ce qu’ils ressentaient au travail était important. Cependant, seulement 49 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise mesure le bonheur et le bien-être.
Les résultats du rapport montrent également que 46 % des personnes ont déclaré que leurs attentes en matière de bonheur au travail avaient augmenté au cours de l’année écoulée, et 86 % des personnes ont déclaré que la façon dont elles se sentent au travail a une incidence sur la façon dont elles se sentent chez elles.
Après les considérations salariales, le stress, le manque de satisfaction et le bonheur sont les autres principales raisons pour lesquelles les gens recherchent de nouvelles opportunités, indique le rapport.
DIVERSITÉ, ÉQUITÉ ET INCLUSION
Pousser la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) sur le lieu de travail est également une priorité pour les travailleurs en 2023, selon le rapport.
Les chercheurs affirment qu’il existe un fossé générationnel en ce qui concerne les attitudes à l’égard des initiatives DEI. Dans le rapport, 72% des travailleurs âgés de 18 à 34 ans ont déclaré qu’ils envisageraient de refuser une offre d’emploi ou de quitter une entreprise s’ils ne pensaient pas que leur responsable soutenait les initiatives DEI. Mais quand il s’agit du groupe d’âge plus avancé, cette attitude change.
Par exemple, 63 % des travailleurs âgés de 35 à 44 ans, 60 % de ceux âgés de 45 à 54 ans, 52 % des répondants âgés de 55 à 64 ans et 45 % des travailleurs âgés de 65 ans et plus ont dit la même chose.
De plus, 67 % des répondants âgés de 18 à 34 ans ont déclaré qu’ils envisageraient de refuser une offre d’emploi ou de quitter une entreprise s’il y avait un déséquilibre entre les sexes dans la direction de l’entreprise.
Cependant, seulement 58 pour cent des travailleurs âgés de 35 à 44 ans ont dit la même chose, et à peine 35 pour cent des travailleurs âgés de 65 ans et plus étaient d’accord.
En ce qui concerne le manque de diversité raciale ou ethnique, 65 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles envisageraient de refuser une offre d’emploi ou de quitter une entreprise s’il y avait un manque de diversité dans la direction de l’entreprise. Encore une fois, ces chiffres diminuent à mesure que les travailleurs vieillissent, avec seulement 55 % des travailleurs de 45 à 54 ans déclarant qu’ils refuseraient une offre d’emploi en raison du manque de diversité, et 43 % de ceux de 65 ans et plus déclarant la même chose.
MÉTHODOLOGIE
Méthodologie de l’enquête : Cette enquête a été menée en ligne aux États-Unis par The Harris Poll pour le compte d’Indeed et de Glassdoor du 30 août au 1er septembre et du 6 au 8 septembre 2022, auprès de 4 049 adultes âgés de 18 ans et plus, dont 2 688 sont actuellement employés. ou non employé mais à la recherche. La précision d’échantillonnage des sondages en ligne de Harris est mesurée à l’aide d’un intervalle de crédibilité bayésien. Pour cette étude, les données de l’échantillon sont précises à +/- 2,8 points de pourcentage en utilisant un niveau de confiance de 95 %.
Le reportage de cette histoire a été payé par le biais du projet Afghan Journalists in Residence financé par Meta.