M. Trudeau se rend en Europe pour rencontrer ses alliés sur l’Ukraine
Le Premier ministre Justin Trudeau se rendra en Europe la semaine prochaine pour une série de réunions avec d’autres dirigeants mondiaux, alors que les attaques russes en Ukraine se poursuivent.
Trudeau s’arrêtera au Royaume-Uni, en Lettonie, en Allemagne et en Pologne, a-t-il annoncé vendredi, pour rencontrer des partenaires et des alliés.
« Nous discuterons de la façon de continuer à soutenir l’Ukraine, de renforcer les valeurs démocratiques dans le monde entier, et de défendre encore plus la démocratie et de s’opposer à l’agression russe », a déclaré M. Trudeau.
Le premier ministre a déclaré qu’au cours des derniers jours, il y a eu une « réponse forte, homogène et coordonnée » de la part des pays alliés, et il a hâte de s’asseoir en personne pour déterminer la suite des événements et la manière de combattre conjointement l’élément de désinformation de cette guerre.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a confirmé qu’il rencontrera lundi à Londres M. Trudeau et le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Plus tard dans la semaine, le président polonais Andrzej Duda a déclaré que le premier ministre et lui-même se rencontreraient dans ce pays, ce qui devrait se produire à Varsovie.
La Lettonie est le pays où les Forces armées canadiennes ont des membres qui participent à l’opération Reassurance de l’OTAN, axée sur la formation et les efforts de dissuasion.
M. Trudeau a déclaré que l’Occident est inspiré par la force de l’Ukraine dans la défense de son pays, et que les pays alliés sont « unis » pour s’assurer que la « terrible erreur » du président russe Vladmir Poutine d’envahir la nation souveraine sera « extrêmement coûteuse ».
Dans la nuit, la Russie a attaqué la centrale nucléaire de Zaporizhzhia dans l’est de l’Ukraine, incitant le président ukrainien Volodymyr Zelensky à réitérer son appel en faveur d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de son pays.
Lorsqu’on lui a demandé si la position du Canada sur la zone d’exclusion aérienne avait changé depuis la saisie de la centrale nucléaire, M. Trudeau a répondu que le fait de mettre l’OTAN en conflit direct avec les soldats russes constituerait une escalade « malheureuse » et qu’il fallait l’éviter.