L’Ontario va déployer des infirmières et infirmiers formés à l’étranger dans les hôpitaux confrontés à des pénuries de personnel
L’Ontario déploiera des infirmières et infirmiers formés à l’étranger dans les hôpitaux et les foyers de soins de longue durée confrontés à des pénuries de personnel en raison du COVID-19.
La ministre de la Santé, Christine Elliott, a fait cette annonce mardi, alors qu’elle parlait de la capacité en matière de soins de santé. Elle a déclaré que les infirmières et infirmiers internationaux qui ont demandé à exercer en Ontario « auront la possibilité de satisfaire aux exigences de leur demande en travaillant dans des établissements de soins de santé sous la supervision d’un fournisseur de soins de santé réglementé. »
M. Elliott a déclaré que plus de 1 200 candidats ont déjà exprimé leur intérêt et qu’ils seront jumelés avec des hôpitaux et des maisons de soins de longue durée plus tard cette semaine.
Elle a déclaré que l’Ontario dispose actuellement de 600 lits de soins intensifs encore disponibles, avec 500 lits supplémentaires disponibles si nécessaire.
Selon le gouvernement, le séjour médian en soins intensifs d’un patient du COVID-19 est actuellement de sept jours, contre 20 jours au plus fort de la vague Delta.
La souche Omicron, hautement infectieuse, a entraîné une pénurie de personnel dans les secteurs essentiels, y compris les hôpitaux, alors même que les admissions n’ont cessé d’augmenter.
Lundi, le William Osler Health System a annoncé qu’il fermerait le centre de soins urgents d’un établissement de Brampton jusqu’au 1er février en raison des pressions croissantes dans les services d’urgence, « encore aggravées par notre capacité extrême et nos pressions en matière de personnel. »
Ils ont déclaré que la fermeture permettrait de « diriger le personnel et les médecins hautement qualifiés vers les endroits où la demande est la plus forte ».
Les hôpitaux et les services paramédicaux d’autres pays ont également signalé des tensions sur les services dues à la vague Omicron.
Les opérations chirurgicales jugées non urgentes ont également été pour libérer les ressources hospitalières – affectant entre 8000 et 10 000 procédures programmées par semaine.
Avec des fichiers de la Presse Canadienne