Loi sur la souveraineté de l’Alberta : Smith défend le processus et les amendements
EDMONTON – La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, rejette les suggestions selon lesquelles elle a commis une erreur en présentant un projet de loi qui lui conférait, ainsi qu’à son cabinet, le pouvoir de réécrire les lois sans passer par le processus législatif.
Mme Smith affirme que les changements apportés à sa loi sur la souveraineté, qui annulent ce pouvoir, reflètent simplement le processus normal d’amélioration et de clarification de la législation.
Mme Smith affirme que la loi n’a jamais été conçue pour accorder un tel pouvoir et que si des modifications doivent être apportées pour corriger le libellé afin de refléter cette réalité, elle sera heureuse de le faire.
Mme Smith a été largement critiquée pour avoir introduit ces pouvoirs dans sa loi sur la souveraineté dans le cadre d’un plan plus large visant à lutter contre ce qu’elle considère comme une intrusion fédérale dans les domaines de compétence provinciale.
Après avoir initialement rejeté les accusations selon lesquelles le projet de loi lui conférait ces pouvoirs, Mme Smith a fait volte-face le week-end dernier et a déclaré que des amendements seraient apportés pour corriger la situation.
L’opposition néo-démocrate affirme que Mme Smith s’est fait prendre en essayant de faire une prise de pouvoir détournée ou qu’elle est tellement incompétente qu’elle a présenté un projet de loi autoritaire sans le savoir.
Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 6 décembre 2022.