Les partisans d’Hassan Diab demandent à Ottawa de rejeter la procédure française de lutte contre le terrorisme
OTTAWA — Les partisans d’Hassan Diab exhortent le gouvernement Trudeau à rejeter toute nouvelle demande d’extradition de la France maintenant qu’une date a été fixée pour le procès pour terrorisme du professeur de sociologie d’Ottawa.
Diab doit être jugé en France en avril prochain pour un attentat à la bombe commis à Paris en 1980, même s’il a été libéré de la prison française il y a quatre ans.
La GRC a arrêté Diab en novembre 2008 en réponse à une demande de la France.
Les autorités françaises le soupçonnent d’être impliqué dans l’attaque de la synagogue de Paris qui a tué quatre personnes et blessé des dizaines d’autres, une accusation qu’il a toujours niée.
Après une longue procédure qui est allée jusqu’à la Cour suprême du Canada, Diab a été extradé vers la France où il a passé trois ans derrière les barreaux, dont une période d’isolement.
En janvier 2018, les juges français ont rejeté les allégations portées contre lui et ont ordonné sa libération immédiate, lui permettant de retourner à Ottawa où il vit avec sa femme et ses enfants.
Ce reportage de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 25 janvier 2022.