Les négociations de médiation sur la fusion Rogers-Shaw n’aboutissent pas à une résolution
Rogers Communications Inc. et l’organisme de surveillance de la concurrence du Canada n’ont pas réussi à résoudre leurs différends concernant le projet de rachat de Shaw Communications Inc. par le géant des télécommunications, pour un montant de 26 milliards de dollars, après une période de médiation et des semaines de discussions.
Dans un communiqué de presse commun publié jeudi soir, Rogers, Shaw et Quebecor Inc. se disent « déçus » que la séance de médiation n’ait pas abouti à un règlement négocié.
Ils disent qu’ils restent engagés à compléter la transaction.
La lutte va maintenant passer aux audiences publiques devant le Tribunal de la concurrence, qui doivent commencer le 7 novembre et qui pourraient se prolonger jusqu’à la mi-décembre.
Le Bureau de la concurrence a essayé de bloquer l’accord, en faisant valoir que la transaction entraînerait une détérioration du service et une augmentation des prix pour les consommateurs.
Plus tôt cette semaine, le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a posé de nouvelles conditions à la transaction, ciblant spécifiquement la vente de Freedom Mobile, l’opérateur sans fil appartenant à Shaw, à Vidéotron de Quebecor, un élément clé de la transaction proposée.
En réponse, Quebecor a déclaré qu’elle accepterait les stipulations du ministre de l’Industrie, acceptant de les intégrer dans une nouvelle version de la transaction.
Le CRTC a approuvé sous condition l’acquisition par Rogers des services de radiodiffusion de Shaw en mars, mais la transaction doit encore obtenir le feu vert du Bureau de la concurrence et d’Innovation, Science et Développement économique Canada.
Rogers espère conclure la transaction d’ici la fin de l’année, avec une possible prolongation jusqu’au 31 janvier 2023. La date de clôture a été repoussée à plusieurs reprises.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 28 octobre 2022.
actualitescanada est une division de Bell Media, qui fait partie de BCE Inc.