Les critiques du parti de Poilievre : Qui est dedans et qui est dehors
Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a accueilli deux anciens rivaux au poste de porte-parole au Parlement, selon une liste publiée par son bureau mercredi.
Les députés ontariens Scott Aitchison et Leslyn Lewis font partie du groupe de 51 députés conservateurs qui ont été choisis pour affronter les ministres libéraux sur certains dossiers.
M. Poilievre a également choisi d’autres députés pour servir de « critiques associés », ce qui signifie qu’il a donné des rôles à 71 des 117 autres députés du parti.
Le nouveau chef a chargé M. Aitchison, qui a terminé dernier dans la récente course à la direction, de s’occuper du dossier du logement, tandis que M. Lewis sera le porte-parole du parti en matière d’infrastructure.
De nombreuses personnes au sein du parti attendaient de voir ce que Poilievre ferait de Lewis, un conservateur social qui est populaire auprès de la base du parti et des partisans qui sont contre l’avortement.
Elle s’est classée troisième derrière Poilievre pendant la course et a fait sourciller par son opposition au Forum économique mondial – une entité mondiale qui a fait l’objet de nombreuses théories de conspiration pendant la pandémie de COVID-19.
Le député albertain Jasraj Singh Hallan devient le porte-parole du parti en matière de finances, rôle que Poilievre occupait avant de devenir chef en septembre. Gérard Deltell, un député très en vue du parti au Québec, devient son porte-parole en matière d’environnement et de changements climatiques.
M. Poilievre a également choisi la députée ontarienne Marilyn Gladu comme porte-parole en matière de libertés civiles. Mme Gladu faisait partie des nombreux députés du parti qui se sont prononcés contre les mandats fédéraux d’Ottawa concernant le masque et le vaccin COVID-19, qui ont presque tous été levés.
Parmi ceux qui n’ont pas été retenus figurent Ed Fast, député de longue date de la Colombie-Britannique, qui a soutenu Jean Charest dans la course à la direction, et Michelle Rempel Garner, députée de l’Alberta, qui a soutenu Patrick Brown avant sa disqualification.
Une porte-parole du bureau de Mme Rempel Garner a déclaré que la députée est « fière de faire partie d’un parti qui se bat pour réduire le coût de la vie pour les Canadiens et a hâte de soutenir ses collègues dans leurs mandats ».
« Il n’y a pas de place pour l’ego dans le service public, seulement pour le travail acharné, et c’est ce que Michelle a l’intention de faire », a écrit Jillian Montalbetti, sa directrice des communications.
L’ancienne chef Erin O’Toole, qui siège toujours en tant que députée de l’Ontario, ne jouera pas non plus le rôle de critique. O’Toole a récemment déclaré au National Post qu’il avait demandé à Poilievre de ne pas lui donner un rôle de critique.
M. Poilievre a annoncé sa liste de porte-parole « anti-inflation ». Elle comprend des rôles pour ses rivaux à la tête du parti. @LeslynLewis et @ScottAAitchison. Cependant, aucun nouveau rôle de critique pour @MichelleRempel.
Voici la liste (en notant la faute de frappe dans @RachaelThomasMPétait à la source). #cdnpoli pic.twitter.com/W8DpPeqVtk
– Rachel Aiello (@rachaiello) 12 octobre 2022
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 12 octobre 2022.