Le SCFP affirme qu’un embargo médiatique est en place dans le conflit de travail au Nouveau-Brunswick
Rien n’a été dit sur l’état des négociations dans le conflit de travail entre le Syndicat canadien de la fonction publique et le gouvernement du Nouveau-Brunswick.
Les parties se sont entretenues jeudi et tard dans la journée de vendredi. Lorsqu’on l’a contacté aujourd’hui, le porte-parole du SCFP, Simon Ouellette, a seulement confirmé que le syndicat avait accepté un embargo médiatique.
Dans une déclaration, la province a indiqué qu’elle avait rencontré les membres de la direction du SCFP de 14 h vendredi jusqu’aux premières heures de samedi.
« Le gouvernement a fait sa dernière offre et demande qu’elle soit présentée aux membres pour un vote », a déclaré Erika Jutras, directrice des communications du Conseil des finances et du trésor.
Le gouvernement espère sincèrement que les travailleurs seront de retour au travail lundi et que les écoles seront ouvertes au début de la semaine prochaine. »
Des milliers de fonctionnaires, dont des chauffeurs d’autobus scolaires, du personnel de soutien à l’éducation et des travailleurs dans le domaine des transports, des services correctionnels et du système des collèges communautaires, sont en grève depuis plus de deux semaines.
Entre-temps, une contestation judiciaire, menée par les syndicats, d’un ordre de reprise du travail émis par le gouvernement précédent pour les employés en grève du secteur de la santé, doit être entendue lundi à Fredericton.
Le SCFP affirme que l’ordonnance d’urgence est inconstitutionnelle et que les amendes sont excessives, et un avocat du syndicat a déclaré que la motion du tribunal visera à faire suspendre l’ordonnance jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur le bien-fondé de la contestation.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 13 novembre 2021.