La variole du singe à Toronto : La ville enquête sur le premier cas suspect
Les autorités sanitaires de Toronto déclarent enquêter sur le premier cas suspect de variole du singe dans la ville.
Dans un communiqué de presse publié samedi après-midi, le Toronto Public Health (TPH) a déclaré que l’infection suspecte a été découverte chez un résident masculin d’une quarantaine d’années.
Le TPH a déclaré que le patient avait eu un contact récent avec une personne qui a voyagé à Montréal et qui est actuellement à l’hôpital dans un état stable et en convalescence.
Les membres du public peuvent avoir été exposés au virus s’ils ont fréquenté l’Axis Club (situé au 722 College Street) le 14 mai ou le Woody’s bar (situé au 467 Church Street) le 13 ou le 14 mai.
Les responsables ont souligné que le risque pour le grand public est très faible.
« La variole du singe est une maladie rare causée par un virus que l’on trouve normalement à l’état endémique en Afrique centrale et occidentale. Elle a été identifiée pour la première fois chez les singes, mais ses origines restent inconnues », indique le TPH dans son communiqué.
Les symptômes du virus comprennent la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et une éruption cutanée qui commence souvent sur le visage et s’étend à d’autres parties du corps.
TPH a déclaré que dans la plupart des cas, les personnes atteintes d’une infection par le monekypox se rétablissent d’elles-mêmes sans traitement.
Cette nouvelle intervient après que les autorités sanitaires aient confirmé deux cas un jour plus tôt.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) enquête sur environ deux douzaines d’infections possibles par le virus de la variole du singe, en plus des cas confirmés au Québec, et affirme que le virus lui-même se propage par un contact étroit et prolongé.
On ne sait pas exactement à quel point le virus est répandu dans le pays, mais le principal médecin du Canada a déclaré que l’ASPC envisageait d’offrir des vaccins contre la variole – qui peuvent offrir une protection contre la variole du singe – pour prévenir l’infection.
« Le Québec a manifesté un certain intérêt en ce qui concerne les contacts, et la question est donc à l’étude en ce moment, mais nous devons bien sûr connaître certains aspects de l’épidémiologie le plus rapidement possible », a déclaré jeudi le Dr Theresa Tam, administrateur en chef de la santé publique.
En attendant, le TPH conseille aux contacts proches des personnes ayant un cas suspect ou confirmé de surveiller l’apparition de symptômes pendant 21 jours après l’exposition. En cas de symptômes, ils doivent s’isoler, se faire soigner et subir des tests.
Avec des fichiers de la Presse Canadienne