La mère et les grands-parents d’une fillette québécoise assassinée déposent une plainte de 3 millions de dollars
La famille d’une fillette de sept ans qui a été tuée en 2019 poursuit l’autorité provinciale de protection de la jeunesse et la commission scolaire locale pour un montant de 3 millions de dollars, demandant des comptes pour leur manque d’action lors de la mort inquiétante de l’enfant.
La fillette a été trouvée dans un état critique dans sa maison familiale à Granby, à environ 80 kilomètres à l’est de Montréal, le 29 avril 2019 et est décédée un jour plus tard à l’hôpital.
La jeune fille était connue des responsables de la protection de la jeunesse, qui l’avaient laissée à la garde de son père malgré plusieurs signalements de violence.
La jeune victime, qui était maltraitée et mal nourrie, est morte par asphyxie après avoir été enveloppée dans des couches de ruban adhésif avant sa mort.
Le meurtre a suscité l’indignation, soulevant des questions sur la protection de la jeunesse et la capacité de la province à protéger les jeunes vulnérables et a conduit à une enquête de grande envergure sur le système de protection de la jeunesse.
La poursuite a été déposée aujourd’hui par l’avocate Valérie Assouline au palais de justice de Granby au nom de la mère biologique et des grands-parents paternels de la jeune fille.
En décembre dernier, la belle-mère de la fillette, âgée de 38 ans, a été reconnue coupable de meurtre au deuxième degré et condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle pendant 13 ans, tandis que le père de la fillette a plaidé coupable à un chef d’accusation moins grave de séquestration, recevant une peine de quatre ans.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 17 octobre 2022.