La grève dans les ports de la Colombie-Britannique entre dans sa sixième journée
L’organisation qui représente les employeurs d’environ 30 ports en grève en Colombie-Britannique affirme qu’un arbitrage exécutoire pourrait mettre fin au conflit vieux de six jours.
Plus de 7 000 membres de l’International Longshore and Warehouse Union ont quitté le travail le jour de la fête du Canada après avoir voté massivement en faveur de la grève contre la BC Maritime Employers Association.
Les pourparlers sont au point mort lundi et les groupes d’affaires demandent de plus en plus une législation fédérale pour mettre fin à la perturbation, tandis que CP Rail, maintenant connu sous le nom de CPCK Ltd., affirme avoir décrété des embargos temporaires sur le trafic ferroviaire vers le port de Vancouver.
La dernière déclaration de l’association des employeurs indique qu’un arbitrage exécutoire pourrait mettre fin rapidement au conflit, ce qu’elle a proposé pour la première fois à la mi-juin dans les semaines précédant le départ des travailleurs.
Mercredi, le ministre fédéral du Travail, Seamus O’Regan, a discuté de la grève avec son homologue de la Colombie-Britannique, le ministre du Travail, Harry Bains, mais O’Regan a jusqu’à présent résisté aux appels à légiférer pour que les grévistes retournent au travail.
L’un des principaux points de friction pour le syndicat est la classification des travaux d’entretien et le recours à des entrepreneurs externes, qui, selon les débardeurs, empiètent sur leur compétence.