Jour 5 de la grève dans les ports de la Colombie-Britannique : les pourparlers sont dans l’impasse sur l’entretien
Les pourparlers entre les employeurs maritimes et le syndicat représentant les travailleurs du port de la Colombie-Britannique restent dans l’impasse sur les questions d’entretien alors qu’une grève des travailleurs entre dans sa cinquième journée.
Les deux parties ont publié des déclarations soulignant un accord de maintenance comme raison pour laquelle les pourparlers sont au point mort lundi, laissant plus de 7 000 travailleurs de 30 ports de la Colombie-Britannique en grève depuis samedi matin.
L’International Longshore and Warehouse Union Canada affirme que sa compétence en matière d’entretien est érodée par l’utilisation d’entrepreneurs, et que le principal problème est le refus des employeurs d’accepter «une phrase» d’un document d’entretien.
La BC Maritime Employers Association affirme quant à elle que le syndicat tente «d’étendre de manière agressive» son contrôle des tâches d’entretien bien au-delà d’un accord qui, selon l’association, est «légalement bien établi depuis des décennies».
Il indique que les travailleurs syndiqués sont déjà incapables de remplir les fonctions qui relèvent de leur compétence et que la modification des règles aurait des «impacts immédiats et importants» dans les ports.
Des organisations d’entreprises ainsi que des représentants de l’Alberta et de la Saskatchewan ont demandé à Ottawa d’intervenir et de mettre fin à la grève, mais le ministre fédéral du Travail, Seamus O’Regan, a déclaré qu’il souhaitait que le syndicat et les employeurs retournent à la table des négociations.