Freeland : La décision concernant la turbine Nord Stream 1 était la bonne chose à faire
La vice-première ministre Chrystia Freeland affirme que la décision prise par le Canada la semaine dernière de renvoyer en Allemagne les pièces réparées d’un gazoduc russe était une décision difficile, mais la bonne.
Les libéraux font l’objet de vives critiques de la part de l’Ukraine pour avoir exempté six turbines Siemens Energy, qui ont été réparées à Montréal et aident à acheminer le gaz vers certaines régions de l’Allemagne, des sanctions contre la Russie en raison de son invasion de l’Ukraine.
S’adressant aux journalistes lors d’une téléconférence après une réunion des ministres des Finances du G-20 à Bali, en Indonésie, Mme Freeland a déclaré qu’elle comprenait la réaction de l’Ukraine, mais a maintenu que c’était la bonne chose à faire.
Elle affirme que le Canada est uni et déterminé dans son soutien à l’Ukraine, mais qu’il ne peut à lui seul fournir au pays le soutien dont il a besoin et ajoute que l’unité est nécessaire parmi les alliés de l’Ukraine.
Mme Freeland déclare que l’Allemagne a clairement indiqué que sa capacité à maintenir son soutien à l’Ukraine pourrait être menacée par le gazoduc exploité par la société d’État russe Gazprom, qui a réduit ses livraisons de gaz de 60 % le mois dernier en raison de problèmes techniques liés à des turbines.
Les États-Unis ont publiquement soutenu la décision du Canada, ce qui, selon Mme Freeland, est très important.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, en revanche, a condamné la décision comme étant « absolument inacceptable » plus tôt cette semaine.