Flair Airlines conserve sa licence après l’examen de l’Office des transports du Canada
Le transporteur à rabais Flair Airlines est autorisé à conserver sa licence après que l’Office des transports du Canada a conclu mercredi que la compagnie « est canadienne ».
La compagnie aérienne basée à Edmonton faisait l’objet d’un examen par l’organisme de réglementation des transports, qui craignait qu’un actionnaire américain n’exerce trop de pouvoir.
L’OTC a déclaré mercredi que Flair « a répondu aux préoccupations soulevées dans sa décision préliminaire ».
En réponse à l’examen, Flair a ajouté une règle selon laquelle les actionnaires canadiens doivent représenter au moins la moitié du conseil d’administration de Flair et a dû démontrer à l’OTC qu’elle ne serait pas financièrement dépendante de l’actionnaire américain.
L’enquête a été lancée en mars.
Pour être une compagnie aérienne nationale autorisée, Flair Airlines doit être constituée au Canada et au moins 51 % des actions avec droit de vote doivent être détenues et contrôlées par des Canadiens, selon l’OTC.
Selon le PDG de Flair, la compagnie est incorporée en Colombie-Britannique et 58 pour cent des actions avec droit de vote sont détenues par des Canadiens. Au printemps, Stephen Jones a déclaré que la convention unanime des actionnaires de Flair ne démontrait pas le contrôle canadien de façon « suffisamment explicite. »
L’inquiétude portait sur l’actionnaire 777 Partners, basé à Miami, qui a financé les opérations quotidiennes de Flair au début de la pandémie de COVID-19, a occupé la majorité des sièges du conseil d’administration de Flair et a loué des avions à Flair.
Alors que 777 Partners a nié contrôler plus que sa part minoritaire de Flair, la compagnie aérienne elle-même a fait valoir que le financement a permis à la société de rester en vie alors qu’elle ne recevait pas d’aide financière du gouvernement canadien.
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