Enquête sur la fusillade en Nouvelle-Écosse : Les familles des victimes demandent aux agents de la GRC de témoigner.
L’enquête publique sur la fusillade de masse en Nouvelle-Écosse entend aujourd’hui les avocats des familles des victimes expliquer pourquoi ils veulent appeler à la barre des agents de la GRC et un opérateur clé du 911.
Sandra McCulloch, avocate de 14 des 22 familles de victimes, a invoqué la nécessité de faire témoigner cinq officiers superviseurs pour expliquer leurs décisions la nuit du 18 avril 2020, lorsque le tueur a commencé son carnage de 13 heures à Portapique, en Nouvelle-Écosse.
Par exemple, elle dit qu’elle veut interroger un officier supérieur, le sergent d’état-major Brian Rehill, sur son commentaire selon lequel l’envoi de plus d’officiers dans l’enclave aurait créé le risque que les gendarmes se tirent dessus.
Les avocats de la GRC et du syndicat de la police de la GRC ont répondu que les questions aux officiers peuvent être adressées par des réponses écrites et qu’il peut être plus pertinent de les appeler plus tard dans les audiences.
Le président de la Commission, Michael MacDonald, a déclaré dans son discours d’ouverture aujourd’hui que la Commission « s’attend à entendre » les officiers de la GRC recherchés comme témoins, mais le moment et le format restent à déterminer.
Les procédures ont pour mandat d’être « informées des traumatismes », et le syndicat de la police a fait valoir que les officiers pourraient être retraumatisés s’ils sont forcés de témoigner, mais M. McCulloch a fait valoir que cela pourrait causer un traumatisme aux familles de ne pas entendre un compte rendu complet des actions de la police.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 7 mars 2022.